Cardiff est une cité des plus importantes du Royaume-Uni et la capitale du Pays de Galles. C'est là-bas que j'ai vécu une petite partie de ma vie. Il est vrai que mon enfance n'a pas été des plus heureuses puisque mon père a tragiquement quitté ce monde quand j'avais douze ans. Ma mère m’avait raconté qu’un camion fou roulait à contresens sur l’autoroute, se servant de la brume d’un soir d’hiver pour heurter des automobiles... La nouvelle était restée à la Une des journaux durant des semaines et cela avait été difficile de continuer à grandir sans mon père à mes côtés et aussi, de se refaire moralement après la perte de la sorte d'un être cher. Une situation très difficile pour ma mère qui se devait de joindre les deux bouts pour nous deux. Puis en grandissant, j’ai dérapé et adapté un comportement de sale vaurien. Ma génitrice était une femme courageuse à mes yeux puisqu'elle ne s'arrêtait jamais de travailler, tantôt au salon de coiffure de jour et tantôt à la supérette du quartier pendant une partie de la nuit, puis élever un fils… Gérer deux boulots et s'occuper seule d'un enfant n'étaient pas tâches aisées.

A l'âge de 14 ans j'intégrais une nouvelle école dans un nouveau pays, l’Angleterre. Ce nouvel établissement était vraiment mal fréquenté et j'étais obligé de me placer dans un groupe pour ne pas être tout seul ou me faire tabasser par des gars bien plus costauds. Malheureusement, j'avais intégré l'une des pires bandes qui pouvaient exister sur le campus. Ces mecs trainaient parfois avec les gangs de Londres et d'autres étaient de petits frères de membres de gang. Pour survivre et me faire une place, il fallait que je fasse ce que l'on me disait et je n'avais aucunement envie de finir roué de coup ou même laissé pour mort dans une ruelle sombre des bas quartiers de Londres. Alors, j'exécutais tel un affranchi qui faisait ses preuves pour une organisation. Sauf qu'à ce stade, je ne pensais pas que ces petits casses allaient permettre aux flics d’augmenter les patrouilles dans le secteur pour stopper nos activités. Sans savoir qu’une unité était toute proche de mon lieu de casse, je sortais habituellement zen de la boutique avec la caisse que je venais de piller. On m’interpelait à haute voix, la peur envahissait mon corps et je prenais la fuite, deux agents se mirent à ma poursuite. J'empruntais des ruelles et coins que je connaissais par cœur, mais sans que je m'y attende un flic déboula de nulle part pour me plaquer au sol et deux minutes après, j'étais dans leur voiture prête à partir pour le commissariat.

Le lendemain je me réveillais dans une cellule et par chance complètement vide. On m'avait questionné sur mes "amis" et sur les "devoirs" que l'on avait et que l'on devait faire, mais j'avais à peine parlé et ça n'était pas assez pour qu'ils puissent faire quoi que ce soit. Je ne redoutais pas les agents ni la prison, ce qui me faisait peur c'était la colère que ma mère allait avoir ou qu'elle avait déjà en apprenant mes activités… J’étais tellement désolé. Installé au fond de la cellule, je méditais sur ce qu'elle allait me faire. Me cogner pour que je comprenne ? Bien sûr que nous, ce n'était pas une de ses méthodes, mais allait peut-être me rejeter… A contre cœur. Non, je craignais bien plus. La maman Carter était une femme calme et sympathique, mais qui pouvait changer d'un coup en étant en colère. Surprise, elle ne paya pas ma caution pour me faire sortir de ce trou et je n'étais pas très rassuré. Les inspecteurs n'avaient pas réussi à me faire parler, mais n'étant pas décidé de dire quoi que ce soit, les forces de police me relâchèrent et cela s'en fut terminé pour moi à Londres. Le père de mon meilleur ami Callum était adossé à sa voiture, face au poste de police. Il ne me dit rien, pas un mot et pris un sac placé sur le siège arrière gauche de la voiture. L'homme me regarda et me jeta le sac dans les bras sans rien me dire « Elle t’envoi parce-qu’ elle ne veut plus de moi ? » Disais-je avec une toute petite voix. « Ta mère t’aime Jack… Elle veut que tu deviennes un homme et nous avons trouvé un moyen pour t’aider mon bonhomme. » Me répondait l’homme que je connaissais depuis tout petit en me regardant avec un air désolé. Une moue triste se dessinait et c'est à ce moment que ma mère m'offrit une seconde chance.  

Le soir même, je me retrouvais allonger dans un lit qui n'était pas le mien, un dortoir que je partageais avec d'autres gars... J'étais là à faire mes études dans une école militaire. Souvent épaulé par un Sergent-Instructeur qui ne semblait pas si vieux que ça, Thomas était celui qui me m’encourageait quand je faiblissais puisque j’avais la chance d’être apprécié à ses yeux. Une rencontre inattendue et pourtant bien faite. Eliza, une amie d’enfance et la petite sœur de mon meilleur ami Callum, était là elle aussi et n'était pas vraiment étonné de me voir. C'était une gamine vraiment cool et je ne pensais pas à mon arrivée que trois ans plus tard à notre rentrée à Londres, elle allait partir avec moi pour faire nos études de commerce en Irlande. La jeune femme m’avait convaincu de partir avec elle pour apprendre un métier qui selon elle allait m’intéresser, mais il était vrai que je n’avais jamais pensé à mon avenir.

C’est quelques mois plus tard que j’appris par téléphone que ma mère était de plus en plus malade, un cancer des poumons prenait territoire en elle et voulait me l’enlever. C’était trop, ce départ précipité venait d’enlever les derniers moi que j’aurai pu passer à ses côtés. « Quel con. » disais-je à moi-même. J’avais suivi une fille en oubliant celle qui était le plus important pour moi, celle qui m’avait tout donné. Un matin, je partais pour prendre l’avion à Dublin et rejoindre Londres le plus rapidement possible. Par chance, j’étais de retour à temps. Une infirmière était au chevet de ma mère, lui serrant la main… La jeune inconnue avait pris ma place ? Une larme coulait le long de ma joue et il m'était impossible de me ressaisir « Pardonne-moi… » lui demandais-je avec une voix faible et triste. Ma génitrice était incapable de me répondre, elle n’avait plus la force de parler. La maladie avait triomphé et mes choix avaient contribué à cette victoire.

Les jours suivants la mort de ma mère, j’étais en train de me battre pour garder la maison qui appartenait à mes grands-parents avant même mes parents. Callum me donna un coup de main en échange de l’aider au bar qu’il avait repris avec sa sœur Eliza. La jeune femme avait aussi abandonné ses études suite à mon départ et elle avait essayé de me voir à son retour, mais je n’étais pas du tout prêt. Trop renfermer sur moi-même et l’alcool occupant mon esprit la plupart du temps, il m’était bien difficile de penser positif. Peut-être bien qu’un jour, la mort vienne me récupérer comme elle l’avait fait pour mes parents.

C’est le soir de mes vingt-cinq ans, que je passais la soirée avec les frères et sœurs Frye dans leur bar. Quand j’attrapais la bouteille de whisky pour m’en servir un verre, le contenu se figea et devint glacer. Il m’était donc impossible de le verser et la bouteille devenait de plus en plus glaciale « BORDEL DE M… » n’avais-je pas eu le temps de terminer ma phrase que le litre de whisky pris feu et me força à reculer du comptoir. Les Frye riaient en me regardant « C’est vous ? » demandais-je à mes deux amis d’enfances « Tu es de la famille Jacky. Alors tu dois savoir. » Ils m’expliquèrent durant des heures que le monde renfermait des nés-humains, créatures et hybrides comme on pouvait le voir dans les séries télés. J’étais bien plus égaré qu’avant, mais j’étais heureux… Oui, ils m’avaient affirmés que j’étais des leurs, que j’avais été une force pour eux quand ils en avaient besoin. Callum était démuni quand j’étais partit avec sa sœur en Irlande. Quant à Eliza, je ne comprenais pas son but à mon égard, mais elle s’était effondrée en apprenant la mort de ma mère et toute la souffrance que je pouvais ressentir. Alors, il y avait un autre monde qui était prêt à m’accueillir ? Avais-je trouvé un réel but à mon existence ? Les Frye avaient fondé un refuge dans le second sous-sol du bar et j’étais souvent là-dessous pour soigner ceux qui en avaient besoin et qui n’étaient pas forcément humain. Ils avaient batis cela poru regrouper les bonnes créatures et prouver aux Sionistes que tous n’étaient pas mauvais, les Frye en était la preuve. C’est donc à ce stade de ma vie que j’allais enfin à servir à quelque chose et un combat allait être mené pour la liberté de tous.

Merci pour les modifications ! Hâte de voir ce bel humain se joindre à la cause des espèces surnat' ! Amuse toi bien

Te voila donc opé(e) ! Mais avant de te ruer comme un(e) malpropre dans le flood (ouais ouais on te connait déjà !) ou sur la CB, il te reste encore quelques petits devoirs de citoyen à accomplir. Et pour te guider, parce qu'on est trop sympa (a), il n'y a qu'a cliquer sur les liens à suivre ! Pour commencer, il ne faudra pas oublier de réserver ton avatar. Et oui, ça ne va pas se faire tout seul ! Autres réservations importantes, ton métier, et ton logement dont il faudra demander la création. Après... c'est la fête ! Tu pourras partir en quête de liens et de rps après avoir créé tes propres topics. Jusque là, c'est déjà pas mal, non ? Et pour le reste ce sera de la tarte. Tu pourras t'en aller poster d'éventuels scénarios (deux maximums, dont il te faudra attendre la validation), balancer un max de pré-liens puis partir faire le flan partout sur le forum !

Et si tu es nouveau(elle) sur le forum, voici les deux sujets qui pourront être des plus utiles pour t’intégrer : le guide du forum, et les bonnes fées ! N'hésite surtout pas à parcourir le premier et à t'inscrire sur le second. En attendant si tu as des questions, les Staffeux sont évidemment à ton écoute

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