LA PURGE
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 Rabbit's Hole | ft. Madda



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Rabbit's Hole | ft. Madda EmptySam 2 Déc - 18:35
Rabbit's Hole
create illusion, go to prison



T'es vraiment conne, qu'elle m'a dit l'autre jour en parlant de la Commissaire. Les petits cafards du bordel de la police ont visiblement du mal à se familiariser avec le changement. Les petits jeunes ont toujours connu l'ancien patron. Un dur de la dure, celui-là. Il était déjà dans les locaux quand les derniers arrivés sortaient de l'utérus de leur mère alcoolique. Le pire, c'est que je les comprend, dans un sens. Rien qu'une bande de marmots qui ont toujours besoin qu'on leur dise qu'ils sont forts, qu'ils sont beaux. Un manque de confiance en soi que notre société transmet de plus en plus. ça se voit pas mal dans les salles d'interrogatoire. Ces derniers temps, on voit plus de gamins pleurer que de sales rats se mettre à rire. Les temps changent. Pas comme j'aimerais. Mais c'est pas la Commissaire qui fout le bordel. Ils ont l'air d'oublier qu'elle a un passif plutôt bien muni, elle aussi. Elle a pas mal bossé avant d'arriver là. Le badge le prouve, mais ils ont pas l'air de s'en intéresser. Certains disent que comme c'est une femme prude, elle ne vaut rien. C'est toi qu'on aurait dû foutre aux commandes, que Josef m'a sorti hier soir, après le quinzième shot de tequila. Une grande gueule qui ne sait rien du poste en question. Ni de moi. Comme si j'en avais quelque chose à foutre de diriger tout le monde. J'ai déjà pas mal à faire pour me diriger moi. Et avec la Commissaire qui commence à me casser les noises, ça risque d'être plus difficile que prévu.

J'écrase ma clope devant le bar. Le bar en question, je le connais bien. Pas que j'aime y venir tous les samedis, mais une fois de temps en temps, ça fait pas de mal quand on cherche une nana un peu éméchée qui ne posera pas de questions. Je sais que ça paraît dégueulasse, mais quand on a un sang comme le mien, on fait en sorte que l'autre soit trop bourré pour se rappeler de notre visage le lendemain. ça évite les malentendus, les coeurs brisés et les larmes des gamines qui ont l'impression d'avoir rencontré l'âme soeur. Alors que j'ai l'âge d'être leur mère. Vraiment, les temps changent. Il y en a une qui m'a récemment fait comprendre que d'aller draguer des plus jeunes était synonyme de pédophilie notoire. J'ai du lui fermer son clapet avec un poème sur les lois de notre pays, aromatisé au badge de flic. Et le badge, ça marche bien. Non seulement pour faire taire les grandes gueules, mais aussi pour attirer les mouches. ça donne envie de baiser, quand on te dit que j'ai un flingue à la ceinture, et qu'il est chargé.

Il y a deux types de nanas dans ce bar. Les premières, c'est les célibataires. En quête d'une paire de cuisses à écarter pour la soirée ou pour la vie, ça n'a pas vraiment d'importance. Elles finissent généralement bourrées, sautent sur la première venue, dansent comme des petites salopes, et parlent de leur vie comme s'il s'agissait d'un film hollywoodien. Les deuxièmes, c'est les maquées. Elles, c'est pas le même délire. Qu'elles aient un verre ou non, on ne peut pas les approcher sans voir la deuxième rappliquer comme un putain de bouledogue. Celles-là, il n'y a que les idiotes, les bourrées ou les suicidaires qui osent aller leur proposer de boire un coup. Pas mon calibre, donc. Si vous ne l'aviez pas compris, ce bar, c'est un putain de champ de lesbiennes en chaleur. Mais c'est aussi le principal gibier de l'Hydre, un tueur en série qui commence à faire pas mal parler de lui. Un putain de connard homophobe qui vient faire ses courses par ici.

Et ce soir, parmi ces deux catégories de nanas, il y a la Commissaire. Pas vraiment sur son trente-et-un, elle fait un peu tâche, c'est pourquoi je la remarque tout de suite. Je comprends directement le message sous-jacent : les bars, les clubs, ou tout autre endroit du genre, elle n'y a visiblement jamais mis les pieds. Sauf peut-être pour coffrer quelqu'un. Si la couverture est une idée plutôt pas mal, j'aurais tendance à penser qu'une autre équipe aurait pu faire l'affaire. Mais pas la nôtre, ça c'est clair. Ou plutôt, pas la Commissaire, avec son jean, ses petits escarpins et son air fermé. Il va falloir changer de tactique, tout de suite. Pour éviter de tout faire foirer en beauté. Je passe une main dans son dos, en m'asseyant. De toute façon, vu sa dégaine, elle ne peut faire partie que d'une seule catégorie : les médors qui gardent férocement leurs gonzesses. « Vous vous êtes préparée pour aller dans un restaurant chic ? Parce que vous vous êtes visiblement trompée d'endroit. » Je secoue la tête, quand le barmaid s'approche. Ce gamin doit avoir vingt-cinq ans, et il a déjà plus de piercings que mon fils. Mais je l'aime bien. Il a l'air de bien m'aimer aussi, d'où le fait qu'il me fasse la bise.  « Comment vas-tu, chéri ? Je prendrai une tequila, sèche. » Il a l'habitude, alors il n'écoute pas vraiment ce que je dis quand il repart pour aller chercher la bouteille. L'occasion de se tourner vers la Commissaire, et lui offrir un sourire à moitié ironique.  « Vous auriez du m'en toucher un mot, j'aurais été d'une grande utilité, en particulier pour votre tenue vestimentaire. Où est-ce que vous avez grandi, dans une cave à vin d'un château cinq étoiles ? Réveillez-vous, Commissaire, je pense que la plupart des fillettes qui se trimbalent ici se doutent déjà que vous êtes flic ! Les Dames de Haute Lignée ne viennent pas se saouler la gueule à un bar tendance où toutes les lesbiennes du coin viennent se rouler des pelles. Il était temps que je rapplique avant qu'elles ne se barrent toutes ailleurs parce qu'elles ont les boules rien qu'en vous voyant. »


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