LA PURGE
EVENT INDIVIDUELS La guerre est aux portes de Londres, voici venir l’ère de la violence…
Autrement dit : Ca va chier les gars !

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CRAZYHEAD + Alexandra. EmptyJeu 15 Fév - 18:46

Cliffs' Edge

La clope dans le gosier et l’air blasé, la blonde inspire longuement. Guibolles écartées, coudes sur les genoux, elle profite éternellement des regards indifférents glissés sur sa carcasse. Il n’y a qu’en Angleterre qu’on peut porter un perfecto rouge sang barricadé de pin's  sur une combi bleue turquoise à motifs petits poneys. Ca, c’est sûr, elle est plus en France. La jeune femme mâchouille un morceau de brownie, fixe une jolie blonde qui passe et sent son cœur faire un petit bond  lorsqu’une toute petite brune passe devant elle. Cadi. Non, pas Cadi. Merde, merde, merde ! C’est pitoyable !

« - w't'Sup’ ?

Sam grogne et jette coule un regard en biais au crétin qui vient se poser à ses côtés, burger en mains.

- Eric, il est trois heures.

- Tu peux parler, j't’ai grillée en train de bouffer un kébab à onze heures, l’autre jour.


Pour toute réponse, elle hausse les épaules.
C’est pas faux.

- Ca va ?

Et à Sam de manquer de s’étouffer avec un morceau de chocolat. La Phoenix inspire et expire tandis que le grand crétin frappe son dos, l’air inquiet.

- Attend, quoi ?

Eric vient vraiment de lui demander comment elle va ? Oh, merde et triple merdes ! C’est plus grave qu’elle le pensait. Fait chier. Le grand navet opine du chef, ravale un morceau de concombre et ajoute :

- En plus on se remet toujours pas de voir ta couleur naturelle.

Oh mais c'est pas vrai !

- Ca va très bien, grogne le française, un brin sur la défensive. Pourquoi tu demandes ? Tu demandes jamais, c’est toi qui déraille !

Il hausse les épaules, avale un bout de tomate et fixe les passants.
Salomée s’amuse avec un nuage de fumée sans plus lui adresser un regard. Depuis le nouvel an, elle n’a jamais osé prendre de jours de congé. Non seulement on l’aurait sûrement grillée, mais … la dernière fois qu’elle avait manqué le travail, ils avaient été absolument insupportables. Aurore l’avait harcelée pour qu’elle porte un foutu plaid. La chaleur était justement son problème ! Et maintenant qu'elle veut jouer avec son feu, Salomée doit se contenter de son briquet.

- C’est comme ton toc, là, avec ton briquet. C’est nouveau.

Mais merde ! Depuis quand cet abruti congénital possède un cerveau ?

- Eric, je te jure que si tu ne me lâches pas, je refais le coup du pouce !

Haussement d’épaules.

- Les Beatles sont de gros …

Ah ! Cette fois ça toc. L’humain ouvre la bouche sans lui laisser le temps de finir sa phrase.

- TU VAS PAS RECOMMENCER ! Va t’étouffer avec tes foutus Doors ! Les miens étaient là avant !

Pour toute réponse, Salomée engloutie son brownie tout en agitant ses deux index. Et, pile à ce moment, la porte de la tarasse privée s’ouvre sur une Aurore crispée et rouge pivoine.

- On vous entend depuis la rue qui est à l’opposé de la boutique, bande de blaireaux …

Pas de cris ? La blonde fronce les sourcils, index figés en l’air, tandis que la petite asiatique marmonne entre ses dents. Et c’est là qu’elle la voit. La grande brune plantureuse aux boucles chatoyantes et à la peau d’ébène. Aussitôt, Salomée baisse les mains et reprend son brownie. Merde, les entretiens ! Heureusement pour elle, le gros tas d’Eric masque en partie sa silhouette. La jeune femme inspire rapidement une dernière goulée de nicotine en pliant précieusement ses restes de Muffins.

- J’arrive.

Une fois certaine d’être débarrassée des miettes, la jeune femme rejoint le duo à l’intérieur sous le regard endormi de William. Elle lui avait bien dit de ne pas manger ces sushis, la veille … Mais la vendeuse se contente d’hausser les épaules, de se diriger vers la brune pour baisser les yeux sur ses … Wow. Sacrés roploplo. Un raclement de gorge l’oblige à lever immédiatement ses myosotis vers les onyx de la jeune femme. Bordel, elle est sublime. Pas étonnant qu’Aurore soit dans tous ses états. La connaissant, elle voudra bientôt en faire sa nouvelle meilleure amie.

- Alexandra, je te présente une de nos meilleurs vendeurs, Sa-
- Hé ! beugle Eric dans le fond.
- Sam, grince Aurore sans lui prêter attention. On l’appelle la Licorne, normalement elle a pas ses cheveux … aussi ... banalement blonds, s'autorise-t-elle à faire remarquer, sans même réaliser son propos absolument hors sujet. Et le tout avant de rajouter d'une voix basse. Enfin bref, tout le monde peut faire une crise d'identité...

Mais merde, est-ce qu’ils comptent la lâcher avec ça ?!

- Sam, je te présente Alexandra, reprend finalement sa manager d'un air innocent, elle va passer un entretien avec nous pour le poste en … mi-temps, c’est ça ? demande la petite femme en levant les yeux vers la victime du jour.

Salomée, elle, se contente d'étirer ses lippes en un sourire ravageur à sa potentielle future collègue. Comme ça, l’air de rien. En passant. Tout en ignorant cette saloperie de musique de Claude François qui commence à lui tourner dans le bocal.

Alexandriiie ...

- Oui oui, marmonne l’intéressée d’un air distrait. J’avais compris. Bon, on se colle dans le bureau du boss ? balance la Phoenix en haussant un sourcil, mains dans les poches. Nous lâche pas, on est de loin les moins timbrées de cette boite ! reprend Sam à l’intention de la grande brune.

Alenxandraa ...

Nouveau sourire, cette fois innocent.

Alexandriiiiiie où l'amooouuuur daaaaanse avec la nuiiiit  ...

- Hé !

Cette fois, la protestation vient de William.

J'aaaaaiiii plus d'appéééétit ...

- Autant aller à l’étage, il y a le café.

Aurore a le dernier mot, dernière parole jetée en l’air avec un regard d’avertissement pour la blonde. Sa supérieure a sûrement remarqué le petit jeu de la française. Sam se contente de suivre, non sans reluquer les fesses de ladite Alexandra dans les marches sous le regard blasé de William et l’air dépité d’Eric. Et la blonde retient un rire moqueur en entendant les paroles de son collègue.

Qu'un Baaaaaarraaaaaacuuuuda !

- Pourquoi je fais jamais les entretiens ? »



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Alexandra Zalitzev
Alexandra Zalitzev
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CRAZYHEAD + Alexandra. 180213101637249101 Arrivée à Londres : 07/02/2018 Missives : 51 Points : 249 Traits empruntés : Nina Dobrev Petite schizophrénie : Nope Pseudonyme : Creepy Girl Crédits : Avatar (Creepy girl) et j'ai donc : 28 ans mais sur ma carte d'identité c'est noté 26 ans. J'appartiens aux : groupe des humains. Actuellement, je suis : célibataire et je travaille comme : informaticienne. En tout cas, je cherche un travail dans cette branche.
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CRAZYHEAD + Alexandra. EmptyJeu 15 Fév - 22:04

Crazyhead
Alexandra & Salomée



Une dernière fois, je vérifie le contenu de mon sac à main : bombe lacrymogène, taser, bonbons à la menthe, tampons, mes deux cellulaires, clés, mouchoirs en papier, kit de mini tournevis, kit de crochetage, clé USB, gel antiseptique pour les mains et bien évidemment, mon porte monnaie. Rassurée, je m'empare de mon trieur et avise une nouvelle fois ma frangine des consignes de sécurité.

— Si tu as le moindre soucis, tu m'appelles sur notre ligne d'urgence, d'accord? Et surtout, fais attention.

Elle arbore son sourire innocent, celui qui précède ses petites remarques d'adolescente rebelle.

— Promis et si un inconnu me propose des bonbons je refuse et monte directement dans son camion.
— Parfait!

De ma main libre, je l'attrape par l'arrière du crâne et l'attire à moi. Malgré ses protestations, j'embrasse son front y laissant une ignoble trace de gloss. C'est parfait, j'avais besoin de retirer le surplus. Elle grogne mais je suis déjà en train de filer. Il serait dommage d'arriver en retard à mon premier entretien. La question s'est posée, à savoir si je prenais le métro ou la voiture. Connaissant le calvaire de se garer en ville j'ai opté pour le métro. D'où le gel antiseptique dans mon sac... l'idée de toucher les barres métalliques qui ont elles-même étaient tripotées par des inconnus à l'hygiène douteuse m'arrache des frémissements d'horreur.  Les bonbons à la menthe, c'est dans le cas où la personne effectuant mon entretien pue de la gueule. Certains me qualifient de parano, moi je dis que je suis prudente et prévenante, ce qui est foncièrement différent. Vous ne trouvez pas?  

En cours de route, je ressasse les innombrables questions possibles et envisageables. Il y'a trois clés essentielles à un bon entretien : la préparation, préparation et préparation. Pour le reste, faut espérer avoir une bonne gueule et savoir bien présenter. Mais là encore, ça rentre dans le domaine de la préparation. Tout est lié, je vous dis. Comme les lignes de métros, elles sont toutes liées entre elles, pareil à des espèces de lianes urbaines. Le trajet se passe sans encombres et à l'aide de mon GSM et de google maps, je trouve l'adresse du disquaire. Parfait! J'inspire et replace correctement mes boucles brunes histoire de ne pas avoir l'air débraillé. J'en profite également pour retirer ma veste de tailleur que j'enfourne à l'intérieur de mon sac. Ce n'est qu'un job à temps partiel de vendeuse, dans une petite boutique, pas besoin d'avoir l'air guindé. La veste de tailleur c'était juste pour amortir les dégâts causés par un éventuel café renversé par un idiot ou une connerie du genre. Non. Je ne suis pas parano, j'insiste. Je suis prudente, c'est tout. Mon pull noir, avec les manches en dentelle et les épaules dénudées suffisent à me donner un air classe sans pour autant donner l'impression d'être snob. Et surtout, il met ma poitrine en valeur sans en faire trop. C'est important de mettre ses charmes en avant. De quoi aurais-je eu l'air si tout mes efforts s'étaient voués vain à cause d'un accident ridicule?   

Psychologiquement et physiquement prête, je foule le sol de l'établissement à l'aide de mes bottines. Incertaine, mon regard balaie les lieux à la recherche d'un responsable lorsque finalement, je remarque une petite asiatique. Vu sa manière de s'agiter partout pour ranger les rayons, j'ai bon espoir qu'il s'agit-là d'une employée. Confiante, je m'approche. Je me raisonne, ce n'est qu'un boulot à mi-temps, pas besoin de baliser pour si peu. Je ne suis pas en train de jouer ma carrière.

— Bonjour, désolée de vous déranger mais je viens pour l'entretien.
— Ah oui, l'entretien. Un instant.


La petite asiatique file vers son comptoir et chope une feuille en papier qu'elle consulte.

— Tu es Alexandra Zalitzev, c'est bien ça?
— Oui c'est ça.


Et pendant ce court échange, je peux entendre en arrière fond des voix qui proviennent de je ne sais trop où. Probablement des employés en pause.

— Suis-moi.

En guise de réponse, j'hoche la tête et reste à ses arrières, la suivant dans les entrailles de la boutique. Les voix que j'entendais s'amplifient jusqu'à exploser les tympans de n'importe qui.

— TU VAS PAS RECOMMENCER ! Va t’étouffer avec tes foutus Doors ! Les miens étaient là avant !

Charmant. On s'arrête devant une porte et l'employée m'intime de patienter d'un geste de la main alors qu'elle s'engouffre dans ce qui semble être une terrasse.

— On vous entend depuis la rue qui est à l’opposé de la boutique, bande de blaireaux …

Contrainte de me mordiller la lèvre pour ne pas rire, je constate que c'est animé par ici. Tant mieux. Je reste toutefois curieuse et m'avance de quelques pas afin de voir la gueule de mes peut-être futurs collègues. Un gars et une petite nana à moitié camouflée par la large carcasse de son collègue. Ma curiosité assouvie, je recule de quelques pas histoire de ne pas envahir celle qui semble être la manager. La blonde annonce qu'elle arrive de son accent bien français et adorable. Quand enfin elle nous rejoint, je bug un instant... incertaine. Se pourrait-il qu'elle m'ai reluqué? Si tel est le cas, ça peut toujours m'être utile.

— Enfin bref, tout le monde peut faire une crise d'identité...

Une chance pour moi que je ne suis pas en train de boire car à tout les coups je me serais étouffée. Crise d'identité... ah ah ah. Parler de ça à quelqu'un qui a du changer d'identité plusieurs fois... on s'entend pour dire que c'est assez ironique? Encore une fois, je suis obligée de contenir un rire et je me pince les lèvres. Quant à savoir si je suis bien là pour le poste à mi-temps, j'acquiesce d'un hochement de tête. Le sourire de la licorne est des plus équivoque et cette fois-ci, j'en suis persuadée, elle m'a bien reluqué les boobs tantôt. Satisfaite, j'adresse un bref clin d’œil à la blondinette. Cette dernière vient d'ailleurs à m'expliquer qu'ils ne sont pas les plus tarées de l'équipe.

— C'est censé me rassurer? que je questionne avec amusement.

Entre les quelques protestations des mâles de la boutique, la petite asiatique grimpe les escaliers et je la suis, la licorne fermant la marche. Volontairement, je monte les marches de ma démarche féline, accentuant quelque peu le balancement naturel de mes hanches. Profites de la vue, ma belle.

— Pourquoi je fais jamais les entretiens ?

Dernière remarque lancée à l'aveuglette avant d’atterrir à l'étage dans la fameuse salle où aura lieu l'entretien. Les choses sérieuses peuvent enfin commencer et l'asiatique m'intime de prendre place sur une chaise. Je pose donc mon popotin et croise les jambes, avant de poser mon sac à main par terre et de garder mon trieur avec moi. Patiemment, j'attend qu'elles prennent place à leur tour.

— Il était sérieux votre collègue, quand il demandait pourquoi il ne faisait jamais les entretiens? Non parce que ça semble plutôt évident... les femmes au pouvoir!

Je referme mon poing dans un geste de triomphe et je ravale aussitôt mon sourire. Ta gueule Anastasia. La situation commence à me rendre nerveuse, ce qui est ridicule. Le savoir, que c'est ridicule, ça ne m'aide pas plus alors je me contente d'attendre la première question.

— Tu peux déjà commencer par nous parler un peu de toi.
— D'accord.


Je déteste cette question même si c'était sûr que ça allait me tomber sur le coin de la gueule. Je regarde tour à tour la licorne et l'asiatique, luttant intérieurement pour ne pas jouer nerveusement avec mes doigts.

— Je m'appelle Alexandra Zalitzev, j'ai des origines russe mais j'ai la nationalité anglaise. Je viens tout juste de m'installer à Londres et avant de venir ici, je m'occupais de la maintenance informatique d'une entreprise assez conséquente. D'ailleurs, en postulant pour votre boutique, je me suis rendue compte que vous n'aviez aucune visibilité internet ce qui est dommage. Non seulement je touche ma bille en sécurité réseau mais je créais également des sites internet. Oh et j'ai la fibre bricoleuse. Très pratique pour réparer la clim en été parce qu'on le sait tous combien une clim c'est important l'été. Sinon on transpire, on pue et on colle. Pas très alléchant pour les clients. Voilà.

Respire Anastasia. Respire.

— Finalement je ne serais pas contre un café.

Mes prunelles se tournent vers la française que je tente de charmer à coup de sourire gêné.  

 
(c) DΛNDELION
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