La guerre est aux portes de Londres, voici venir l’ère de la violence…
(toutes les info)

Contexte général Depuis le nouvel an, les Sionistes ont envahi Londres. Petit à petit, la tension c’est installé d’elle-même devant cette présence hostile et terriblement inquiétante. Mais voici venir l’heure de la Purge, que les Sions préparent depuis leur arrivée sous l’égide du Vatican. Ils ont choisi le soir de la Saint-Valentin, première fête significative après le réveillon, où beaucoup seront dehors et fêter l’amour… ou la mort cruelle du Martyr Valentin de Terni ? Les stupides coutumes humaines importent peu en réalité, l’occasion est trop belle pour les chasseurs qui ont passés des semaines à aiguiser leurs lames. Alors à compter de 23h00, est lancée la plus grande battue de ces derniers siècles dans un Londres rapidement dévasté. Entre la férocité Sioniste et les interventions des humains les plus cruels, les délations et les massacres parfois gratuits, la nuit s’annonce longue, le rouge coulera à flot mais pas à la manière dont l’espérait les amoureux.  

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Thenos Rhodes ❊ Hélios St-John
❊ Eliza Frye ❊ Valerian Fedir

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Contexte individuel

Nuit de la Saint Valentin ‣ Soho (Heart of London) ‣ 03H00

L’enfer c’est déchainé il y a de cela plusieurs heures, et vous… dans la mêlée, avez trouvé à fuir plutôt que de rester calme. Dommage, c’est ce qui a excité les chiens, les Sonistes qui vous ont longuement traqué pour finir par mettre la main sur vous. C’était presque facile. Non pas que vous avez été mollasson mais étant donné leur nombre, passer entre les mailles du filet aurait été un véritable miracle. Les humains s’agglutinent depuis lors, autour de votre carcasse enfermée dans une vaste cage de fer qui a été placé non loin d’un buché immense en plein cœur d’un parc. Ils danseraient presque autour, en attendant que les cages ne se remplissent pour voir enfin brûler les impies… Il y a même un Nephilim, que la rage et l’excitation Sioniste comme Humaine condamnent également au feu purificateur. Ce soir, c’est une Purge. Personne n’y échappera. Pas même les êtres ailés qui jusqu’alors bénéficiaient d’un passe-droit, d’un accord tacite. Alors de nouveaux compagnons d’infortunes trouvent place dans votre cage, certains grièvement blessés, pendant que les humains jettent des pierres ou des ordures, tentent de passer des lames à travers les barreaux. Et derrière tout cela, le feu grandit… Et un premier corps s’y trouve jeté pendant qu’à ses hurlements de douleur se joignent ceux des humains, nettement plus festifs.

Dans quel merdier s’était-il encore fourré ? Hélios était partit chercher Zohra alors que la nuit tombait, inquiet de ne pas recevoir de ses nouvelles lorsqu’il reçut un coup franc et net derrière le crane puis blackout. Quelle sensation tellement désagréable au réveil, une horreur. Et cette odeur de chair brûlée, de putréfaction et de sang mêlé. Toute cette peur… Et où était-il ? Dans une sorte de cage étrange entouré d’autres pauvres créatures et de tous ces sionistes et autres humains qui semblaient se réjouir de ce massacre à l’état pur. C’était tellement merdique… Un vrai bordel. Et Zohra alors… Il espérait qu’elle ait pu se dégager de tout ce bourbier sinon, ce serait encore pire mais il avait confiance en la capacité de survie de sa femme. Inspirant profondément, le Ourpyr se redressa comme il pouvait dans cette cage ridicule qui lui rappelait un passé douloureux. Puis, enfin, il analysa la situation. Qui pourrait-il manipuler ? Il y avait bien cette femme un peu plus loin qui semblait le fixer avec une certaine attention. Hélios eut un léger soupire, sentant que ses douleurs d’autre fois se rappelaient à lui dangereusement. Non. Sortir d’ici. A tout prix. Quitte à marcher sur les autres pour cela. Heureusement, il faisait nuit, sinon il ne donnait pas cher de sa pauvre peau de ourpyr mal léché.

« Espèces de malades… Réveillez-vous, les autres là. Faut qu’on sorte de là. »

L’homme donna un coup de pied dans un corps à proximité pour les tirer de leur état léthargique. Qu’avait-il avec lui qui pourrait lui être utile ? Un Nephilim… Un inconnu et… ELIZA ? SERIEUSEMENT ? Fait chier.

Tes derniers souvenirs ? Un corridor de pierre s’écroulant sur toi après une énième explosion, les hommes de Sion te prenant au dépourvu… Trop nombreux, beaucoup trop. Une panique inhabituelle t’envahissait au moment où tu essayais malgré toi de fuir. C’était trop tard et l’échappatoire était impossible, mais tu allais te battre jusqu’à ce que ton ventre soit plaqué au sol, la suite tu la connais… Le trou noir.

Un réveil étrange au milieu d’une cage. L’odeur des flammes s’échappaient jusqu’à ton museau et le dégoût de voir ces gens en train de cramer… Jamais tu avais n’eut une telle vision de la mort. Les combats pouvaient être violents, sanglants ou bien plus que ça, mais tu n’avais nulle envie de voir quelqu’un brûler vif. Souffrance inimaginable, tu serrais les dents et avançait dans la cage en remuant les mollusques présents avec toi pour qu’ils se réveillent. L’autre braillait pour que le groupe se remue pour s’exfiltrer de cette cage grasse et rouillée. Tu soupirais et le regardait du coin de l’œil quand l’homme s’adressait aux autres. Evidemment, tu n’allais pas leur faire confiance facilement, mais tu admettais qu’ils en étaient plus dignes que ces salopards d’humano-sionistes répugnants.

Les humains désertaient quelques peu le cube dans lequel tu avais été placé et il était temps de parler de chose sérieuse. Tu n’avais pas envie de commencé cette nouvelle année en saucisse grillée. Tes sourcils se fronçaient et tes canines continuaient de s’entrechoquer à cause de ta plaie qui te faisait atrocement mal, mais en tant qu’ange, tu étais capable de récupérer plus rapidement que certaines autres espèces. « Et t’as une idée pour sortir de là, toi ? » Ton regard ne quittait pas cette femme qui hurlait entre les flammes qui l’accueillaient en enfer. Le sang coulait encore et encore sur les rondins de bois et c’est à cet instant que tu avais tilter sur la solution… L’hémoglobine de néphilim. « J’ai peut-être quelque chose. » Enchaînais-tu en fixant une humaine qui s’approchait en ta direction.

Les cris, la douleurs, les odeurs, des coups dans son corps... C'est ce mélange qui réveillait Eliza au beau milieu d'un chaos sans nom. Elle mettait un moment à se rappeler des évènements, à se revoir à attendre Arès dans une robe qui aurait dû faire rougir n'importe qui... Ils comptaient bien profiter de la soirée, la jeune fille n'avait pas oublié l'anniversaire du Nephilim et elle aurait voulu marqué le coup... A la place elle l'avait attendu sans jamais le voir arrivé, des cris l'avait fait sortir de la maison, alerté elle s'était préparé à venir en aide à quelques personnes... Rien n'aurait pu la préparer à ce qui se passait réellement... Elle passe une main sur sa tête, elle a mal et du sang se trouve sur ses doigts. L'odeur du feu, de la chair brûlée à vif venait le soulever l'estomac, si bien qu'elle ne put pas retenir son haut de cœur et vomit sur une personne encore endormie... Pas le temps de s'excuser, d'autres gueulaient déjà. Ils étaient tous enfermés dans une cage, Eliza prenait de plus en plus conscience que ce qui brûlait, c'était des corps humains... Un deuxième haut de cœur venait lui retourner l'estomac. Mais elle arrivait à se contrôler...

Son cœur battait à tout rompre tandis qu'une nouvelle personne brûlait sous ses yeux, elle avait envie de hurler, c'était le sort qui leur était destiné à eux tous... Eliza regardait alors Hélios qui comptait apparemment sur eux pour trouver une solution, gueuler et ne rien faire semblait être sa devise... Lorsque quelqu'un d'autre pris la parole, la sorcière se rendit compte qu'ils étaient avec un Nephilim, son cœur se serre tandis qu'elle pense à Arès, qu'elle ne sait pas ce qui lui arrive en ce moment, le retrouvera-t-elle un jour ? Le temps passe et doucement Eliza reprend pied dans la réalité, elle se concentre et commence à se servir de ses pouvoirs pour faire dévier le feu, faire en sorte qu'au lieu d'enflammer les corps, il ne les touche pas.

"Faites ce qu'il faut pour nous sortir d'ici, moi je tente de faire en sorte qu'on ne finisse pas en saucisse grillée." Lançait-elle, comme si c'était le moment de faire de l'humour... Mais elle avait besoin de détendre l'atmosphère et de ne pas se laisser gagner par la panique... Quoiqu'ils décident de faire, elle espérait qu'ils le feront vite.

Soho La Purge

La Saint Valentin, la meilleure nuit pour récupérer les femmes épleurées.  Et il y en avait. Nombreuses étaient celles qui en façade affichait cet air « non mais ce n’est une création commerciale, je suis tout fait valide célibataire », mais beaucoup d’entre elles finissaient dans les bars à essayer de trouver des bras où passer la nuit malgré tout. C’était le moment de l’année où elles voulaient le moins se retrouver seules.
Puis 23h avait sonné et tout était parti de traviole. À peine son pantalon de nouveau sur ses fesses, les connards de Sionistes avaient débarqué de nulle part. La nana y était vite passée, et lui avait ouvert la gorge du premier humain qui lui était tombé sous la main. Malgré tout, il s’était retrouvé propulsé ailleurs, au milieu d’une foule paniquée et malgré sa taille, la débandade l’avait emporté.

Il avait dû se cogner ou quelque chose comme ça ensuite.
La chimère avait encore le goût du sang du premier Sioniste de la soirée dans la bouche et était à demi couvert de son sang quand l’odeur de chair brûler le réveilla. Enfin, son ventre en premier. La plupart des créatures surnaturelles était quand même souvent des nés humains et l’odeur de viande restait une odeur de viande.
Une voix qui lui était familière, pour l’avoir entendue dans le haut-parleur de Zohra plusieurs fois s’éleva et il sortit définitivement de son engourdissement.
Dans une cage avec d’autres, les flammes illuminaient la scène et les cris des humains complétaient le paysage sonore. La colère ne mit pas longtemps à gronder en lui. Il serra les mâchoires et écouta sans dire un mot. Même sous sa forme de puma il ne pourrait sûrement pas passer à travers les barreaux. Mais dès que cette saleté de cage serait ouverte, il se ferait un plaisir de dégager le passage à tous ceux qui voudraient bien le suivre. À grands coups de crocs et de griffes. Il allait profiter d’un grand buffet.

La foule hurle, certains de peur, d'autres d'excitation. Dans l'air règne une terrible odeur de chair brûlée, résultant du corps de la première créature surnaturelle à avoir finit sur le bûché. Ce soir, la violence règne et les Sioniste montre qu'ils sont de nouveaux tout puissants. Plus rien ne semble pouvoir les arrêter. L'un d'entre eux remarque que le brasier change de consistance, que la créature ne semble plus crier et en trouve la cause. Une sorcière. Dans la cage. Il hurle un ordre, et un groupe s'en va en direction de la prison en métal. Bientôt elle ne pourra plus entraver leur plan, car bientôt, ce sera son corps qui brûlera dans les flammes. Ils arrivent tous devant la cage, et ouvrent le cadenas, prêt à attraper cette sorcière.