Au premier battement de coeur de ma vie, le monde était beau, il le resta pendant presque onze ans. Mon père, mon frère et moi faisions de grande bataille dans la maison, le canapé devenant un fort alors que presque tout les cartons de tout ce que nous avions acheté trônait dans le salon. Cela rendait folle notre mère, mais après une bataille de gilli, il n'y avait plus rien. Tout ne fut que bonheur, jusqu'à ce que maman arrête de rentrer. Des disputes, Alekseï qui me jurait que ça irait. Et puis on recommençait à jouer. Nous n'étions pas riche, mais nous étions heureux. On faisait des bêtises, comme tout les enfants, mais on travaillait à l'école, on aider nos voisins,
on vivait de la meilleure façon qui soit. Mais maman n'arrêtait pas de dire à papa d'arrêter, les disputes éclatés, puis le silence. Les jours s’enchaînaient jusqu'à ce qu'ils se déchirent.  Alekseï disparu, laissant une simple lettre, expliquant simplement qu'il ne voulait pas avoir à choisir. Non, il y avait du sang. Me tordant une nouvelle fois de douleur, je le regardais lui. C'était lui qui rentrait dans ma tête. Il n'y avait pas de sang. Il y avait seulement un divorce, juste un divorce. Et puis plus rien, je me réveillais simplement quelques heures plus tard, ayant du mal à me rappeler, ayant du mal à me souvenir. Il revenait. Je devais croire en dieu. Dieu n'existait pas. Il n'existait pas. A chaque fois que je mentais, il frappait, d'abord avec le martinet, pour avec ses poings. Le ventre, le visage. Je devais accepter. Non, dieu n'existait pas, mes parents avaient divorcé. Faux, ce sang, l'incendie, cet homme... Non, ça n'existait pas. J'hurlais, il m'étranglait, plongeant une nouvelle fois ma tête sous l'eau, puis il rentrait dans mon esprit. Mes parents se disputaient, elle voulait divorcer, elle voulait nous prendre, mais le feu, le feu avait prit la maison, Alekseï était là... Pourquoi il était là ? il était partie pourtant. Faux, non. Ca n'existait pas. Si. Je convulsais à nouveau, je perdais connaissance. Une nouvelle fois, je me réveillais, ne me souvenant plus vraiment, juste un vague souvenir auquel je m'accrochais. A qui appartenait ces visage ? Alekseï, Papa. Affamé, épuisé, je refusais de lui céder la vérité. Alors il recommençait. Il me brûlait le dessus des pieds, il me brûlait les mains. J'avais mal. Je les entendais hurler, je devais prier pour les sauver. Non, Faux, c'était faux. Je perdais à nouveau connaissance. A mon réveil seul le nom restait, le visage, je ne voyais plus son visage, ils l'avaient tué... Non, NON, c'était à cause de lui que maman voulait partir. Des cris, des hurlements, je refusais, je refusais, dieu n'existait pas. Un couteau glissait sur mes poignets, faisant couler le sang abondamment. Épuisé, j'abandonnais la conscience à nouveau. Affaibli, je m'éveillais à nouveau, pleurant face au supplice qui viendrait. Admettre, admettre que ces souvenirs était unique... Non... Je ne pouvais pas... Pourtant Alekseï était là jusqu'au bout, il n'avait pas fugué, il était là, mon père était là, ma mère était là... Ils souriaient tous, alors pourquoi je pleurais ? Je prenais place dans le canapé, jusqu'à ce qu'il rentre, cet homme. Qui était-il ? Non, il n'existait pas, non ca n'existait pas. La douleur, l'obscurité. Je me réveillais en hurlant, en pleurant, les jours s’enchaînant avant que je ne finisse roulé en boule. Pourquoi j'étais là ? Que se passait-il ? Ou était maman ? Elle arriva enfin, me sortant de cette pièce alors que j'avais les yeux grand écarté, comme une biche voyant la fatale arrivée d'une voiture, et puis il y avait son mari... Pourquoi mes poignets étaient en sang ? J'avais besoin d'aide ? Pourquoi me dire ça ? Pourquoi ?


Un deuxième battement de coeur, celui d'une nouvelle vie. J'avais réagit comme beaucoup de gosse avant moi à la mort de leur père. J'avais fugué, et j'avais tenté de me tuer. Ma mère et mon beau-père m'avait finalement retrouvé, mais mon combat n'était pas terminé. Pendant longtemps il refusa de me dire la vérité. Il ne voulait pas plus me détruire, mais à quelques mois de mes douze ans, il finit par céder à l'unique condition que je suive ses enseignements. Mon père et mon frère avaient été tué par un sorcier de feu car mon père avait en sa possession quelque chose de précieux. Mon père était tout comme mon beau père un sionistes, et il avait payé de sa vie l'avenir de la terre. J'avais le choix à présent, soit le venger en reprenant son chemin, soit fuir et vivre éternellement comme un lâche... Mon père était mort d'un sorcier... Je n'avais que les souvenirs d'un homme rentrant chez nous, de mon père nous poussant dehors avant que la maison ne s'enflamme d'un coup et qu'Alekseï ne rentre à l'intérieur. Comment le feu pouvait se répendre aussi vite ? On a longuement parler après ça, il m'a expliqué, il a donné un sens à tout ça, à ma vie. Je devais protéger les autres. Je fis donc le choix de devenir Sioniste, sous l'aile de mon beau-père. Un apprentissage pas le plus simple, pas le plus évident qui finit par porter ses fruits. Je n'étais pas homme à abandonner facilement, alors l’échec n'était pas au programme. Il n'était pas aisé de devenir un chasseur, un traqueur, un prédateur, mais ce n'était pas impossible.

Devenu adulte, et chevalier de l'ordre, je fus envoyé en mission à Londres, en mission d'espionnage avec une autre Sioniste qui n'avait pas exactement la même cible que moi. Pour parfaire notre arrivée, je fus embauché comme archiviste, et nous fûmes mariés. Jouant le parfait petit couple, l'on emménagea dans un appartement ancien, l'on fit des petits travaux, l'on invita les voisins, l'on fit des sorties au cinéma, des restaurants, bref, depuis que nous étions là, rien n'était plus faux que notre relation, mais personne ne pouvait en douter. Les baisers était simulé, les projets étaient faux. L'on ne devait prendre aucun risque. L'on m'avait demandé de suivre une femme ayant d'étrange particularité. Dans un sens, elle avait la chance de ne pas être une sorcière, sinon, la suivre sans aller plus loin serait devenu bien difficile. Sauf que pour la première fois depuis longtemps, elle me remarqua, depuis combien de temps elle savait ? Je ne pouvais le dire, mais elle savait que je la suivais. L'échange, aussi bref soit-il que l'on eut réussit à me faire réfléchir. Sans doute étais-ce là une manipulation, je ne pouvais lui donner aucun crédit.

     

Elle est parfaite cette petite fichoune, tu as maintenant le droit de te balader sur le forum Encre merci d'avoir pris mon scénario  

Te voila donc opé(e) !  Mais avant de te ruer comme un(e) malpropre dans le flood (ouais ouais on te connait déjà !) ou sur la CB, il te reste encore quelques petits devoirs de citoyen à accomplir. Et pour te guider, parce qu'on est trop sympa (a), il n'y a qu'a cliquer sur les liens à suivre ! Pour commencer, il ne faudra pas oublier de réserver ton avatar. Et oui, ça ne va pas se faire tout seul ! Autres réservations importantes, ton métier, et ton logement dont il faudra demander la création. Après... c'est la fête ! Tu pourras partir en quête de liens et de rps après avoir créé tes propres topics. Jusque là, c'est déjà pas mal, non ?    Et pour le reste ce sera de la tarte. Tu pourras t'en aller poster d'éventuels scénarios (deux maximums, dont il te faudra attendre la validation), balancer un max de pré-liens puis partir faire le flan partout sur le forum !

Et si tu es nouveau(elle) sur le forum, voici les deux sujets qui pourront être des plus utiles pour t’intégrer : le guide du forum, et les bonnes fées ! N'hésite surtout pas à parcourir le premier et à t'inscrire sur le second. En attendant si tu as des questions, les Staffeux sont évidemment à ton écoute    

N'oublie pas les top-sites, car nous comptons sur tes votes pour faire connaitre DiA à un maximum de personne. Sur ce, c'est l'heure de partir à l'assaut du forum donc je ne te retiens pas plus longtemps !

Longue vie sur DiA