LA PURGE
EVENT INDIVIDUELS La guerre est aux portes de Londres, voici venir l’ère de la violence…
Autrement dit : Ca va chier les gars !

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 Always coming after you [ft. Adsila]



Joshua Matthews
Joshua Matthews
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Always coming after you [ft. Adsila] 09ee45ba4cf22b01a2f3f59df796c39a Arrivée à Londres : 22/12/2017 Missives : 69 Points : 651 Traits empruntés : Matthew Daddario Petite schizophrénie : seul dans ma caboche Couleur RPs : teal Pseudonyme : Al Crédits : Adsila Je suis né(e) le : 5 novembre 1989 et j'ai donc : 28 ans J'appartiens aux : Amarok je me change en : loup brun presque noir, avec une tâche blanche cachée sous le ventre et des yeux clairs, limite blanc Actuellement, je suis : en perdition et je travaille comme : infirmier libéral je suis de la caste : moyenne j'offre mon allégeance : la meute de Yuma
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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyVen 29 Déc - 2:10

Always coming after you
Adsila & Joshua
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L'incessant tic-tac nerveusement répétitif de l'horloge fixée sur le mur, le baratin affreusement habituel sur les résultats insuffisants et sur le manque d'intérêt apparemment flagrant. Tout ce verbiage incessant et moralisateur te passe au-dessus de la tête. Malheureusement, tu ne vois pas le bout de cette conversation unilatérale et t'es pas le seul. A tes côtés, les jambes de la jeune femme trépignent d'impatience. Envie de fuir, de ne pas affronter un jugement inutile et entièrement biaisé. Tout le monde n'est pas fait pour être dans la "norme" éducative et tu sais parfaitement qu'elle, elle ne l'a jamais été. Le phénomène ne date pas d'hier, elle est toujours passée à un poil de louve près. Sauf que dans les têtes bien pensantes des représentants de l'éducation, l'absence flagrante d'autorité parentale est évidemment la cause de tous les soucis et de la réussite. Sempiternel refrain depuis la mort de vos parents. Réunion très prématurée  sur un avenir apparemment condamné d'avance, toute évolution évincée de ses possibilités. Tu n'écoutes donc que vaguement, ne voyant pas ce que tu peux bien dire à quelqu'un de fermé dans ses opinions. Tu jettes un coup d'oeil à ta soeur, compatissant. Bientôt le flot de paroles s'amoindrit, laissant place à une recommandation qui ressemble surtout à une menace mais qui ne vous ni chaud ni froid. Kirsty est habituée à ce qu'on la juge très vite, sur son physique et son attitude parfois aussi franche que toi. Vous sortez un peu dérouté par cet entretien. " Tu crois que je devrais te priver de sortie pendant un mois pour avoir l'air d'être un tuteur concerné ?" Un léger coup de poing sur ton épaule te laisse supposer qu’elle n’est pas d’accord mais tu affiches un sourire en coin moqueur. Elle se défend en prétextant qu’elle fait des efforts et c’est vrai que ça fait un mois et vingt-et-un jour qu’elle n’a pas fait de “bêtises. T’as un tableau pour compter les jours sans incidents alors c’est de bonne guerre et t’acquiesces finalement. “Dis, tu veux venir courir avec Stephen et moi après ? ” Pas le temps de répondre qu’on vous interrompt et t’as le pressentiment inné que ce sont des ennuis qui se profilent à l’horizon.

Au vu du nom de la personne cherchant à te joindre, tu sens poindre la mauvaise nouvelle avec encore plus de précision. Pas besoin de te creuser trop pour envisager les possibilités alors tu t’empresses de répondre. Tu n’aimes pas rester dans le vague, encore moins pour tout ce qui concerne la meute. T’attends que les mots soient définitivement posés mais tu n’es absolument pas étonné par l’annonce. ”Oui, ça devient une habitude.”. Ponctué d’un soupir lourd qui témoigne tout ce que tu penses de la situation. Pas de l’insolence, t’es surtout blasé. ”Je m’en occupe bien sûr.”Bien sûr parce que t’adores faire du baby-sitting ! Tu regardes ta soeur mais elle semble déjà avoir compris de quoi il retourne. ”Adsila ?” Elle vit encore avec toi, elle doit t’avoir souvent entendu râler. ”Adsila ! ... Vous irez courir sans moi.”  Encore une fois, le futur alpha n’est pas revenu auprès de sa mère. Une part de toi sait pourquoi mais l’autre est plus rationnelle. Trop d’années à rester dans les ombres, trop d’années qui ne peuvent plus contenir l’Amarok. Un peu comme tes émotions dont t’as toujours la fichue trouille que ça finisse par déborder de ton bocal. Tu répètes au moins deux fois à Kirsty de bien faire attention en rentrant avant de prendre un chemin différent du sien et de partir chercher la cause de la plupart de tes soucis actuels. Tu ne sais pas immédiatement par où chercher, tu erres même un peu. Légèrement troublé par une légère inquiétude que t’essaies de mettre en sourdine.Les émotions finissent toujours par tout compliquer. Depuis qu’il t’es revenu amoché, t’arrêtes pas de te dire qu’un de ces quatre, tu ne vas pas le retrouver du tout ou bien qu’il ne va plus jamais revenir. Ce qui est une pensée brillante, dans le sens ironique, quand t’es justement en train d’essayer de te concentrer sur les endroits où il peut être ! Londres est si grand quand on y cherche une seule âme. T’en connais même pas tous les recoins, pour tout dire, t’en connais pas tant de choses. Simplement les endroits qui te sont utiles, familiers mais tu ne cherches pas à en explorer plus. T’es pas doté d’une curiosité très étendue alors ta connaissance de la ville s’en ressent. Il vaut mieux que tu te fies à ton instinct plutôt. Tu dois retrouver Adsila rapidement, avant qu’il ne trouve une nouvelle idée pour s’attirer des ennuis.

T’aurais pu te taper le front du plat de la main : Richmond Park. C’est là que tu retrouves sa trace. Les pieds posés dans l’herbe et les feuilles jonchant le sol, le loup n’a qu’une envie, prendre l’air mais t’es pas venu pour ça. Tu te fies à tes sens pour tomber sur lui, pour finir par apercevoir ce loup, bien trop imposant pour ne pas être un Amarok et t’approcher de lui, soulagé de le retrouver mais ta voix n’est pas vraiment l’écho de tes pensées et quand tu l’interpelles, ça ressemble plus à un reproche qu’à tout autre chose. Tu ne laisses aucune place au loup, conscient que ce serait pourtant plus logique de laisser celui-ci faire. T’aimerais surtout régler ça rapidement et que le fils rentre chez sa mère sans faire d’histoire. Du moins techniquement, c’est pour ça que t’es venu le trouver : ton si précieux rôle. Si tu prends ton manteau de fourrure, tu sais pertinemment que ton entêtement sera moins puissant T’auras moins l’envie de le ramener. ”Il est temps de rentrer, ta mère te cherche. Encore ! Reprends ton autre forme et on y va." T'as l'espoir que ce soit simple ou que la discussion ne s'envenime pas par la suite, que t'aies pas besoin de changer de forme ou que tu te retrouves pas embêté de ne pas avoir changer de forme.
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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyVen 29 Déc - 10:25

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Une journée de plus qui s’écoule…Mes blessures sont guéries, ne gardant que quelques rougeurs ici et là. Agression malsaine dans une ruelle, heureusement, j’avais eu la bonne idée de me rendre dans le refuge. Caresse subtile du vent qui vient caresser mon visage alors que l’heure sonne, que l’enfermement se fait de plus en plus oppressant. Bien trop d’années terrer dans cet appartement à voire les mêmes visages, une courte période au lycée où j’ai fini par me faire arracher des griffes de celle que j’ai autrefois aimer. L’amour est interdit apparemment, du moins, pas tant que maman rôde dans les parages, louve protectrice, louve violente et malsaine. Encore aujourd’hui j’en garde un gout amer au fond de la gorge…Va-t-elle m’empêcher de vivre encore longtemps ? Elle sature mon oxygène, elle bouffe mon air au point que j’ai sans cesse l’impression d’étouffer. Depuis cette sombre histoire avec Lysandre, ma génitrice est bien plus rancunière, bien plus sur mon dos. Œil perdu, odorat amoindri, je ne suis qu’une poupée cassée, brisée et personne ne pourra jamais me réparer. Baissant les yeux en quittant la librairie où je travaille, rajustant ma veste face au froid hivernal qui prend place à Londres. Bientôt, les flocons viendront à tomber et cette période me fera rêver…Combien de fois n’aies-je pas eu envie de me rouler dans la neige ? De faire comme les gosses de mon âge à l’époque, bataille de boule de neige, bonhomme de neige…Tout ça, ça m’a été interdit, enlevé, je n’ai jamais été un môme comme les autres, bien trop précieux pour elle, pas assez stable selon elle. Privé de bien de chose, je me retrouve enclin à regretter bien des épisodes de mon existence, n’ayant la compagnie de que de certains Beta employés pour me protéger, me surveiller. Animal en cage, voilà ce que j’ai longtemps été.

Mais aujourd’hui, c’est terminé. Majorité passée, j’ai fini par croquer la vie à pleines dents. Ce soir, je ne vais pas rentrer, pas de suite du moins. J’ai besoin de laisser l’animal sortir, prendre possession de moi pour oublier cette rencontre étrange avec mon bourreau, celle qui m’a brisé. Lysandre…Rouquine aux yeux éteints, résignée à mourir, résignée à abandonner sa vie…Plus j’y pense, plus ça me perturbe, plus je me questionne. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi m’être arrêté pour lui parler, pour laisser les regrets me dévorer ? Peut-être qu’avec les années, les remords ont fini par émerger de ce cœur bien trop souvent oppresser. Je n’en sais rien, mais le résultat est là, j’ai besoin de ma liberté. L’espace de quelques secondes, j’observe mon téléphone portable d’un air anxieux. Vais-je la prévenir ? Risquer de la voire rappliquer et me traîner dans l’appartement ? Non, je préfère éviter ce genre de chose et puis, je suis majeur, je fais ce que bon me semble. Futur Alpha, j’ai besoin de ma solitude avant de ne plus jamais pouvoir rester seul, responsabilités pesant sur mes frêles épaules de gosse à peine sorti de l’âge adulte. Grimpant rapidement dans ma voiture, je balance mon téléphone sur le siège passager avant de démarrer en direction du Parc. Les minutes s’écoulent alors que le paysage défile, ne se ressemble jamais tout en restant semblable. Ce paysage, je le connais comme ma poche, bien que pas assez souvent observé. Putain, dix-huit années à rester muselé comme un loup d’intérieur, ne mettant les pieds dehors que si nécessaire. A cette idée, mes doigts serrent davantage le volant, la rancœur grimpant, se faufilant dans mes tripes. Je la haie, je la déteste….Jamais assez comblée par le fils que je suis, à vraie dire, elle n’aurait jamais dû être mère.

Me garant près du parc, je prends soin de chopper un sac et mes vêtements de rechange dans le coffre au cas où quelque chose tournerait mal. Rapidement, me faufilant dans l’obscurité, je vais me cacher entre deux buissons, l’endroit où je me refugie de plus en plus. Ôtant mes vêtements, soigneusement, je n’ai pas envie de déchirer quoi que ce soit ce soir. Une fois complètement nu, je prends une grande inspiration, déclenchant la transformation…Os qui se casses, gémissements qui résonnent, subtiles mais bien là. Je sens mon corps se briser pour former une toute autre silhouette. Mes crocs viennent remplacer mes dents, mes griffes remplacent mes ongles et, bientôt, je ne suis plus homme mais bien loup. Liberté qui s’offre à moi, je me mets à courir dans la nuit, laissant mes instincts prendre le dessus. Sensation merveilleuse que voilà, j’adore être sous cette forme. Mes muscles roulent sous ma fourrure rousse, mes foulées sont puissantes mais silencieuses…Sous ma forme de loup, je me sens moi-même, je me sens tellement…libre. La liberté, elle ne dure pas éternellement, car déjà, le vent vient m’apporter une odeur bien trop proche. Instinctivement, mon cœur rate un battement lorsque je reconnais celle-ci…Joshua. Sûrement envoyé par ma mère pour me ramener, lui, ce mec irritable et pourtant si…j’en sais rien, il a ce petit quelque chose qui me donne des gazouillements dans le creux de l’estomac. Stoppant ma course folle, j’attends qu’il vienne à moi, plongeant mon regard si expressif dans le sien. Il est temps de rentrer ? Je m’y refuse, n’ayant pas eu ma dose de bestialité…Puis, je me sens bien ici, incapable de vouloir retourner me cloitrer dans cet appartement. Léger grondement qui sort de mes lippes, je secoue la tête de gauche à droite.

Le loup approche de son Beta, comme attiré instinctivement vers lui, comme un besoin de raccourcir la distance qui nous sépares. Je ne le quitte pas des yeux, cherchant à lui faire comprendre que je n’irais nulle part, de toute façon, il ne peut pas m’obliger à me retransformer. J’approche, encore et ce, jusqu’à ce que mon museau vienne toucher sa veste. Mes crocs se referment doucement sur celle-ci et je tire, lui indiquant que je ne veux pas partir, non, mais que je souhaite qu’il me rejoigne dans cette douce recherche de liberté. Juste quelques instants volés que j’essaye de lui faire comprendre, que j’aurais aimé lui murmurer…Oui, juste quelques instants sous cette forme naturelle, sous cette forme que tout les Amarok affectionnent particulièrement. Qu’il laisse sa mauvaise humeur de côté, qu’il laisse son agressivité derrière lui et qu’il me rejoigne. Je fini par le lâcher et…je détale à une vitesse folle. Si il veut me rattraper, il n’aura d’autre choix que de se transformer à son tour.

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T’es conscient d’être le messager apportant les mauvaises nouvelles à un “condamné”. La fin de toute liberté, le retour à la réalité brisant tout rêve entamé. T’es donc pas la personne qu’il aura sans doute le moins envie de voir immédiatement pourtant il ne s’enfuit pas sitôt l’odeur reconnu mais il sait que t’es là parce qu’on te l’a demandé. Sans quoi tu serais pas venu dans ce parc, tu n’aurais pas pu savoir qu’il était encore dehors et puis honnêtement, si l’autorité maternelle était plus souple, peut-être qu’il reviendrait de lui-même de manière plus raisonnable. Toi tu n’as jamais réellement eu l’envie de défier tes parents, tu n’en as jamais ressenti le besoin. Ton père était strict concernant ce qu’il voulait pour toi mais jamais tu n’as eu à sacrifier le reste, tu ne t’es jamais senti seul au sein d’une meute mais tu n’es pas fils unique. T’as eu Stephen pour grandir avec toi, s’entraîner, vivre les mêmes choses, comme un allié avec qui pouvoir diviser les souffrances que certains ne peuvent que taire à défaut de pouvoir les partager avec quelqu’un. T’as eu Kirsty pour jouer le grand frère de toutes tes forces, même quand elle a plus eu besoin de toi et pour te montrer légèrement plus ouvert. T’as pas été tout seul à ruminer des ordres, sur ce qu’on attend de toi. T’as sans cesse eu une part de liberté au fond même si t’es parfois un peu enfermé dans ton rôle de protecteur, dans ton devoir d’être un bêta aussi loyal que possible. C’est un rôle que t’as décidé de porter avec honneur, t’assumes ce vers quoi on t’a dirigé. T’as jamais eu envie de t’en libérer jusque là. T’as beau réfléchir, t’as jamais eu d’ambition qui te soit personnelle ou bien tu les tais si bien que tu as fini par ne plus les entendre. Seules tes émotions trahissent un désir doucement différent. Le fait de vouloir échapper au rôle qui est le tien, ça te vient même pas à l’esprit alors comprendre Adsila, c’est complexe. T’es un peu partagé entre ton devoir de le ramener dans sa meute et l’envie de ne pas être son chaperon. C’est vrai quoi, t’es obligé de te comporter avec lui comme avec un gardien de prison… et c’est pas le rôle que t’as envie d’avoir à ses yeux. Tu te sens même partiellement coupable intérieurement quand le loup te fixe de ses yeux alors que tu viens de lui dire, sans une once de compassion, qu’il doit retourner dans sa cage. Te sentir affecté, tu peux pas, ça ternit ton jugement. Tu te doutes de son refus sans même qu’il ait besoin de secouer la tête. T’entends très bien son mécontentement mais qu’est-ce qu’il croit que ça va changer ? Rien, bon sang, t’y peux rien toi ! ”Ne fais pas ta tête de loup buté”

Tu le laisses se rapprocher en espérant qu’il va se raisonner et prendre la décision de rentrer sans faire d’histoires mais son regard tente de te dire tout le contraire. Les sourcils qui se plissent, cherchant à comprendre pourquoi venir vers toi alors. Incapable de détourner tes yeux du magnifique loup, oscillant entre les mouvements des muscles à chacun de ses pas et le regard qu’il fixe sur toi sans jamais te lâcher. La détermination, tu pinces très brièvement les lèvres. Sensation imminente que tu ne vas pas pouvoir le ramener aussi vite que prévu à Yuma. Les dents de l’Amarok se posent délicatement sur ta veste et tire dessus sans forcer. L’envie de céder; le loup qui jappe intérieurement et toi complètement perdu, la torture au creux des reins. Devoir et désir. Passer du temps avec Adsila autrement qu’en tant que garde, surveillant ou tous ces mots péjoratifs que tu pourrais trouver. T’en crèves d’envie mais c’est désobéir que de céder et puis c’est juste pour grapiller un peu de rab de temps, contrairement à ce qui te motives. Les deux se rejoindraient mais t’es conscient d’une limite. ”Il est déjà tard…” Argument invalide, impression désagréable de le considérer comme un gamin alors que tu ne le vois pas comme ça. Rentrer tard ne te dérange jamais en temps normal mais Adsila n’a pas droit de se trouver sans surveillance et en liberté bien longtemps et toi t’as pas d’autres choix que lui imposer aussi ce couvre-feu ridicule. Infantiliser l’Amarok… Tu sens la mâchoire se défaire et aussitôt la silhouette massive s’éloigner à une allure qu’il t’est impossible de suivre sans muter en loup. “Non…. ne me fais pas ça, putain...” Tu lâches les mots entre tes deux pour toi seul, réalisant que tu vas devoir lui courir après. Soirée jogging de prévu dans tous les cas, sauf que t’as pas prévu cet inconvénient et déjà, ça te fait pester tandis que tu fais tomber ta veste entre les racines d’un arbre. T’as rien prévu pour tes affaires. T’as ton téléphone dans la poche de ta veste, tes clés, tout… et tu dois laisser ça derrière toi. Soit tu les déchires, soit tu finiras par les retrouver avec ton odeur dessus. Tu réagis au plus vite.

Un premier craquement et les suivants qui te parcourent alors que le loup se hâte de prendre sa place, les dents serrés. La douleur qui s’éteint finalement quand tes yeux sont ceux devenus enfin bleu pâle. Les pas qui foulent la terre avec rapidité pour tenter de rattraper ton futur alpha. Un gémissement pour l’appeler, te servant de ton odorat pour ne pas le perdre. Le plaisir de courir sous cette forme, l’amusement lié à la situation que tu ne parviendras pas à dissimuler sous ta couleur sombre. Tu te fonds avec la noirceur du parc et l’air est encore plus appréciable quand il vient se perdre dans l’épaisseur de ta fourrure. T’en profites comme tu peux, malgré les ordres. T’oublies pas mais … Adsila, t’as pas laissé le choix, non ? Tu l’entends, tu t’es rapproché, t’accélères ta course pour essayer de te mettre à son niveau. La lune éclaire partiellement, en infimes éclats entre les feuilles des cîmes, donné une lueur légèrement fantomatique à ton regard. Heureusement qu’on ne peut pas voir les loups sourire. T’as le sang qui bat au coeur de tes veines avec une puissance qui te galvanise, te donne l’envie de battre des records. Le but, c’est d’attraper Adsila mais il a un peu d’avance sur toi et … en fait tu ne sais pas à quel point il est rapide par rapport à toi. Peut-être trop mais tu vois les reflets de l’Amarok devant toi alors tu jappes doucement. Il va te faire courir jusqu’où comme ça ?
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Depuis quelques temps déjà, mon cœur semble tirailler, déchirer dans des émotions contradictoires, des émotions que j’ai du mal à cerner. Comme un murmure lointain alors que mes iris ne cessent de se poser sur mon gardien, me surprenant à rêver de plus, bien plus. Bien trop fraternel avec moi, j’ai vite compris que je ne l’intéressais pas et ça, j’en suis persuadé. Alors je me tais, comme un imbécile, je ferme ma gueule. Je suis son futur Alpha, il sera mon Beta, gardien loyal aux pieds de ma mère, je ne peux espérer rien de plus que cette froideur. Et pourtant, parfois, j’ai l’impression que son regard me dévore un peu trop intensivement, comme une caresse douloureuse, dévorante, interdite. Souvent, je me surprends à frissonner face à sa proximité, ou encore, lorsque son parfum vient à enivrer la pièce. Stupide, voilà ce que je suis…La preuve en est encore ce soir, alors que Joshua est accouru pour me retrouver, me ramener auprès de ma génitrice. Fidèle loup à la meute, comment pourrait-il me voire autrement qu’un gamin incapable de se prendre en main alors qu’il doit constamment me coller au cul ? Pour cette raison je la déteste également, à me couver, me faire passer pour un faible mioche aux yeux des autres loups de la meute. Comment pourraient-ils m’aimer, me respecter alors qu’elle ne me laisse pas la liberté de faire mes preuves ? Une fois encore, c’est complètement impossible. Une fois, rien qu’une fois, j’aimerais vraiment sentir le regard de Joshua brûler sur ma peau, me regarder autrement que ce futur chef de meute qu’il doit protéger, qu’il doit suivre constamment et traîner par la peau du cou…Mais au final, peut-être que c’est mieux ainsi, après tout, je ne suis qu’un gamin comparé à l’homme en face de moi.

Ma tête de loup buté…Il n’a pas besoin de m’entendre pour comprendre que je suis résigné à ne pas bouger, bien décidé à profiter de cette tendre liberté qui s’offre à moi, à nous. J’approche petit à petit, prédateur amusé, prédateur qui veut faire bouger sa proie bien trop immobile. Mes dents se referment sur sa veste et je tire, l’invitant à me suivre, à profiter de cet instant en ma compagnie. J’ai envie de lui susurrer à l’oreille qu’elle n’en saura rien, que personne ne saura qu’il a fini par céder…mais les loups ne parlent pas, alors, je me contente de tirer davantage. Il est déjà tard…Je soupire, je dois trouver une autre solution pour qu’il se décide à laisser le loup prendre possession de son être. Seule solution, m’enfuir, le faire courir, lui offrir ce jeu si attractif de la proie et du chasseur, mais cette fois-ci, la proie, c’est moi. Le lâchant rapidement, je tourne les talons et je bondis en avant, mes foulées se faisant bien plus rapides, bien plus lourdes. Oh si je vais lui faire ça…La preuve en est, je suis déjà loin, le vent m’apportant le bruit de ses os qui se craquent grâce à mon ouïe intacte. Je souris en coin. J’ai gagné, il s’est transformé et je peux entendre ses pattes foulées la terre avec rapidité. J’accélère, le cœur battant, le vent s’engouffrant dans ma fourrure couleur feux. Tel un brasier vivant, je file comme une flèche, étant d’une rapidité hors norme. Si ma force n’est pas comparable aux loups plus âgés, ma rapidité est sûrement ce que je possède de plus précieux. Les odeurs les plus proches viennent me titiller les narines et ce, jusqu’à ce que Joshua se rapproche assez pour que la sienne vienne m’enivrer. C’est à ce moment précis, lorsque son jappement retenti, que je décide de ralentir.

Mes foulées se font plus calme et ce, jusqu’à ce que mon corps s’immobilise pour tourner de nouveau les talons et attendre le beau loup noir au regard océan. Directement, mes iris se plongent dans les siennes, d’une bleuté hallucinantes et tellement envoutante. Je trottine vers lui et, sans prévenir, je saute dessus comme un gamin cherchant à jouer, à se défouler. Mais il n’y a pas que ça…Ce besoin de proximité est accentué sous ma forme lupine, comme si l’attraction était multipliée face à nos armures d’Amarok. Un loup a besoin de sa meute, j’ai besoin de la mienne, mais à l’heure actuelle, j’ai surtout besoin de lui. Roulant avec le loup noir, je fini par le plaquer farouchement le dos au sol, venant agripper sa fourrure de mes crocs blancs et aiguisés sans pour autant le faire souffrir. Tout ça, ce n’est qu’un jeu, un stupide et dangereux jeu. La preuve en est mon cœur s’accélère et ça ne va pas passer inaperçu à l’ouïe aiguisé de Joshua, j’en suis conscient, néanmoins, mon excuse est toute trouvée. J’ai couru, je suis heureux d’être en liberté, j’ai envie de jouer…Je trouverais bien de quoi excuser mon palpitant qui s’affole face à cette douce proximité bien trop cruelle, bien trop merveilleuse. Je ne pense à rien d’autre qu’au moment présent, laissant l’animal prendre possession de mes actes, de mes pensées. Pas de discussion, pas de mots, juste nos actes pour satisfaire nos questionnements, nos envies, nos souhaits parfois bien trop profondément cachés. Je fini par le lâcher sans pour autant bouger de ma place, et donc, restant sur lui. D’ailleurs, avec un certain amusement, je me couche sur son ventre, lui imposant mon poids en ricanant…bien que ça ressemble plus à un jappement.

Le silence, il tombe autour de nous, comme si les petites proies avaient cessé de respirer, ressentant le danger que nous pouvions dégager. Ma tête se relève juste au-dessus de la sienne, à sa hauteur, pour mieux l’observer, pour mieux me plonger dans l’océan de ses yeux. Les miens, lorsque je me change en loup, deviennent bien trop expressifs et ma mère considère que c’est un défaut…Moi, je pense que c’est une qualité, un moyen de communiquer sans avoir à parler. Ils parlent à ma place et ça, c’est quelque chose d’agréable, de simpliste. Là, je ne sais pas trop ce qu’ils tentent de laisser transparaître…Peut-être divers questionnements. Me verras-tu un jour autrement que comme un gosse que tu dois protéger ? Arrêteras-tu d’être aussi froid et sarcastique en ma présence ? Me respecteras-tu assez pour me considérer comme un ami, comme un alpha lorsque l’heure sera venue ? Me suivras-tu aveuglément comme tu la suie elle ? M’aimeras-tu pour ce que je suis et non pas pour ce qu’elle veut que je sois ? Un questionnaire ambulant brille dans mes yeux, les questions défilent, le silence règne et je ne bouge qu’après quelques secondes, déposant ma patte sur son museau d’un air amusé, presque complice.

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L’ambition de vouloir faire comme son père, de vouloir être un homme digne de confiance comme il t’a toujours semblé l’être. Vouloir le rendre fier en étant un mini héritier digne de ses valeurs en effaçant progressivement le fait que tu n’étais pas, tu n’es pas et ne sera jamais comme lui. T’as fini par assimiler un rôle qui sentimentalement ne peut pas correspondre avec tes désirs, te condamnant seul, ne pouvant deviner à l’avance ton soudain intérêt pour l’unique personne destiné à devenir celui que tu protègeras. Comment t’aurais pu deviner que les années allaient transformer tes sentiments de la sorte ? Ton tempérament protecteur, ton habitude d’être toujours le grand-frère t’ont sans doute mis en berne un moment. Distinction délicate, presque infime. Même toi, tu parviens pas toujours à savoir ce qui anime ton coeur. Tu sais juste que t’as appris à défendre mais moins à aimer. Kieran te voulait fort et doué mais il n’a jamais vraiment eu d’embrassades pour ses enfants. Surtout avec toi. Trop d’exigences au départ et l’impossibilité de revenir en arrière ensuite. Le fardeau de l’aîné, la souplesse pour les cadets. La chance d’avoir Kirsty pour te rappeler encore ta mère. Mère que t’as sans doute injustement négligé durant toute ton enfance, incapable d’apprécier tous les gestes tendres qu’elle a pu avoir parce que c’était ça “le rôle d’une mère” pour toi. Pourtant, force est de constater qu’ils ont sans doute imprégnés tout ton être pour que tu puisses ressentir tout ce qui bouillonne dans ton corps à la simple vue de cette énorme boule de poils roux. T’as bien tenté de confondre tout ça avec ton comportement fraternel à l’égard des tiens, mais tu ne te montres pas exactement sous le même angle avec les autres. Tu sais qu’un jour, prêt ou par nécessité, il devra devenir ton Alpha et ça signifiera devoir lui témoigner toute ta loyauté, continuer de veiller dans son ombre alors comment peux-tu te permettre de le regarder autrement que comme celui qui va succéder à Yuma, rien de plus ? Egard incompatible. La frustration qui se traduit en pointe de colère et la résignation quand tu sais que tu vas devoir vivre dans le mensonge jusqu’à ce que ton silence soit définitif. Et si tu finissais avec le même regard que la louve grise qui t’a enfanter ? Si ton regard devenait définitivement blanc, inexpressif mais perçant à l’inverse de toute la flamme qu’on lit dans ceux d’Adsila ? T’es subjugué par cette lueur qui semble vivre dans les iris du loup, embrasés par une volonté flagrante. Un loup entêté mais tu le savais déjà au fond. Il se bat pour une liberté difficilement acquise et terriblement éphémère. Il n’a pas la moindre intention de changer d’avis, campé sur sa position. Des fois, il t’arrive de te demander s’il ne te complique pas la vie volontairement. T’as l’impression que c’est un jeu et que tu dois te plier à cette lubie pour avoir droit de le ramener par la suite. T’es pas trop partant pour t’amuser parce que ton âme d’enfant, tu l’as mise au placard en évitant de la ressortir trop souvent. Babiole autrefois inutile, aujourd’hui tu n’as pas les clés pour t’en servir.

Le refus d’accepter, se plier encore et toujours à l’ordre premier. Pas droit de se laisser attendrir, pas pour devoir ensuite ramasser les morceaux de ton coeur émietté. Ton visage se ferme devant l’insistance d’Adsila que tu trouves alors légèrement égoïste. Pourtant n’est-ce pas l’inverse ? T’es un sacré enfoiré pour oser prétendre l’aimer au fond de toi alors que tu le ramèneras entre les pattes de sa mère sans lui témoigner le moindre regard désolé. T’auras beau te morigéner intérieurement, ça n’effacera pas que t’es aussi un bourreau dans un sens. Kirsty oserait jamais faire autant de peine à l’Amarok, elle irait courir avec lui, le ramènerait à la raison plutôt qu’en le forçant, qu’en le dédaignant. T’en es incapable, tu préfères lui dire des inepties alors que t’as vu, inutile de le cacher, qu’il essaie de communiquer. Tu ne veux pas voir ce qu’il tente de te transmettre, tu fais la sourde oreille à des mots non prononcés, le faisant supposément fuir. T’aimerais qu’il t’écoute un peu, que vous ne communiquiez pas sans cesse en dialogue de sourds et muets mais c’est sans doute trop vous demander. T’as plus d’autres solutions que d’accepter les règles du jeu, de céder à l’animalité. Les feuilles froissées, quasiment craquantes sous tes pattes à peine posées au sol. T’aurais dû faire ça plus tôt mais t’as voulu tenter le coup sous ta forme humaine, résultat te voilà à forcer sur tes muscles pour tenir le rythme. L’occasion de te rendre compte qu’Adsila a parfaitement la capacité de te fausser compagnie si son coeur lui en dit. T’es têtu et tu le suivrai mais tu vois bien qu’il a des plus grandes foulées que toi. Tu devrais trouver une alternative. Tu parviens néanmoins à te trouver derrière lui, à observer ce loupi qui court librement et qui a l’air.... heureux ? Tu te trompes peut-être. T’as peur de le perdre en cours de route alors tu lui lances un appel, qu’il peut très bien ignorer mais tu sembles percevoir ses pas qui ralentissent. Course, trottinement, pas et arrêt. Tu es même tellement surpris par sa soudaine acceptation que tu arrives rapidement et le fixe avant de pencher la tête sur le côté alors qu’il recommence à te fixer. Cette habitude sous sa forme garolle te trouble au plus haut point. La lueur cristalline de tes yeux s’attarde sur ces petits pas qu’il fait pour te rejoindre mais tu n’as pas coutume de te trouver dans ce genre de situation avec Adsila et tu t’attends réellement pas à ce qu’il te saute dessus. Tu n’as pas, avec lui, la méfiance qui te rend si réactif avec les autres. Surpris, tu grognes un coup en réalisant que tu ne maîtrises absolument pas ce qu’il vient de se passer, parce que tu t’es laissé distraire. C’est exactement ça le danger en étant près de lui ! Tu finis par jouer plus contre gré que par réelle envie au départ, presque coupable de lui céder cette proximité. Proximité que t’as osé rêver souvent et qui te consumes alors que tu parviens déjà ardemment à ne pas penser à lui de la sorte. Pourquoi faut-il qu’il complique les choses ?

Tu pourrais presque te sentir gêné de sa soudaine efficacité à te faire tomber sur le sol, le ventre à sa merci, dévoilant la seule partie du loup à être blanche. Ses crocs terminant ce jeu dans lequel tu ne t’es pas vraiment débattu, trop étonné, trop perdu pour oser lui offrir ce moment d’amusement. T’as peut-être trop peur de franchir une limite même sous forme garolle. Une limite qui t’empêchera de revenir complètement en arrière mais tu peux bien faire un petit effort alors tu laisses tomber la tension dans les muscles de ton corps. Tu laisses ta tête se poser à même le sol, détournant brièvement le regard, les pattes recourbées et tu chouines avant de clore tes yeux. T’en profites pour tendre l’oreille. D’abord pour écouter les alentours et t’assurer que vous ne craignez rien puis t’entends son coeur. Il bat vite, sans doute parce qu’il a couru de toutes ses forces, toute son âme et puis qu’il t’a mis au tapis avec une détermination presque aussi incroyable. La force de l’effort. Le tien bat sans doute de concert également, mais t’es pas sûr que ce soit par rapport à toute cette poursuite. Tu ouvres tes prunelles à nouvelle pour scruter le visage de l’Amarok qui desserre sa mâchoire mais ne veut pas bouger du coussin que tu sembles lui offrir. Ta truffe donne un léger coup sur la patte posée sur toi, l’air de lui demander s’il compte finalement se lever. Non… il se couche sur toi et ça semble l’amuser particulièrement d’avoir le dessus sur toi. Vengeance personnelle pour toute les fois où t’as dû lui en faire baver à force d’être toujours à le surveiller ? Ce contact ne te déplaît pas, t’as pas l’intention de le faire fuir maintenant qu’il est trop tard mais tu sais que tu vas souffrir quand il s’éloignera de toi. Ce jeu est cruel. Maintenant, c’est toi qui ne désire plus partir. Cette parenthèse avec ton quotidien te fait un bien fou, comme si le loup pouvait vivre un relâchement que l’humain ne s’autorise jamais. Prenant le risque de froisser en t’énervant aussitôt et en réagissant à outrance, tu te renfermes trop. Une de tes pattes vient se poser sur la sienne quand il se redresse pour mieux te voir. Ton coeur a des dératés soudainement tandis que tu tentes de comprendre ce qu’il essaie de te dire, de te demander. Tu crois n’avoir jamais communiqué comme ça avec lui pendant ces nombreuses années Trop de choses semblent lui passer par la tête. Tu ne peux pas comprendre le fond total de ses pensées mais le fait qu’il soit actuellement couché ainsi sur toi à t’observer sans ciller… déjà ça te rends un peu fébrile. Toi aussi tu pourrais lui poser des tas de questions silencieuses mais est-ce que tu veux les réponses. Et lui en veut-il ? Tu laisses tes prunelles bleues refléter les astres mais t’es pas sûr qu’il puisse voir quoi que ce soit de toi.

Est-ce qu’il comprendra que tu ne veux pas le considérer comme un ami, que tu ne le voudrais jamais mais que tu feras comme il le faudra pour lui, pour la meute ? Est-ce qu’il finira par réaliser que si t’es si froid et brusque avec lui c’est parce que justement il compte ? Au moins t’espères qu’il puisse lire que tu es tout sauf une épine dans sa patte même si tu es pas capable de te montrer tendre parce que ce serait la porte ouverte aux débordements. Tu plisses ton museau au contact de sa patte sur celui-ci et souffle avant de secouer la tête et venir la pousser d’une patte à ton tour, pour te redresser un peu malgré son poids conséquent. C’est un loup imposant. Tu finis par remuer un peu et le pousser suffisamment pour gagner un peu de terrain pour attraper son oreille entre tes crocs. Le loup prenant le dessus sur l’humain, ce qui semble être un électrochoc. Tu vas trop loin et t’es presque prêt à reprendre forme humaine avant de réaliser que t’es toujours sous Adsila malgré tout...
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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyMar 9 Jan - 8:53

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J’ai pas envie que tout s’arrête. Non, j’ai pas envie que ce moment se stoppe, passe et ne revienne pas. Trop rares sont les instants ainsi partagés, Joshua jouant bien trop le rôle du Beta, du protecteur, abandonnant rapidement son côté plus doux, plus intime à mes côtés. Souvent, je me suis demandé si il me détestait, mais les battements de son cœur ne font pas parties des palpitants haineux…Alors pourquoi ? Pourquoi jouer l’homme froid, le protecteur trop oppressant ? Pour plaire à ma mère ? Pour jouer son rôle comme un petit soldat bien dressé ? J’en sais rien, mais l’image que j’ai actuellement sous les yeux me plait bien plus que ce qu’il ne laisse voire en général. Je sais que ce n’est pas éternel, que bientôt, il reprendra les armes, enfilera sa carapace et m’en fera de nouveau voire de toutes les couleurs. Alors ouai, que dieu me pardonne, mais j’ai envie de profiter de cet instant de faiblesse. Comme deux loups sans soucis autres que celui de s’amuser, de vivre en meute, de chasser. Lorsqu’il me donne un coup de museau sur la patte, je prends un malin plaisir à me coucher radicalement sur lui, refusant de bouger davantage. Si je pouvais ricaner, je le ferais aisément, comme pour le provoquer de me dégager, de me faire glisser sur le côté. Il ne le fait pas…Immobile sur le sol, nos regards se croisent, nos regards cherchent à communiquer, à parler sans avoir à ouvrir la bouche, sans que les mots ne soient nécessaires. Je comprends à moitié ce qu’il veut me dire, ou peut-être entièrement tout en me voilant la face, j’en sais rien. Ça fait peur, dire le contraire serait mentir, alors il est mieux de se taire et de ne pas accepter ce qui saute aux yeux.

Il se redresse, ses crocs viennent attraper mon oreille et je chouine comme un louveteau s’amusant d’une connerie, secouant la tête, tapant ma patte sur sa tête. Boum, boum, boum, un vrai marteau sans pour autant chercher à lui faire mal, que du contraire. Je m’en amuse clairement, mordillant sa fourrure en grognant sournoisement avant de faire une fausse manouvre et de rouler sur le côté, les pattes en l’air. Me balançant de droite à gauche, image risible, je finis par réussir à me redresser. M’ébouriffant, cherchant à ôter les crasses qui se sont incrustées dans ma fourrure rousse, je laisse mes muscles se détendre, ma gueule s’ouvrir en grand pour bailler lamentablement. Cette forme, je la garderais bien des heures, des jours entiers, préférant celle-ci à mon côté humain, comme tout les Amarok que je connais. Instinctivement, nous sommes plus loup qu’humain, plus en communion avec l’animal qu’avec l’être humain…Ce n’est pas un secret. Approchant calmement de Joshua, je franchi cette limite, laissant l’esprit humain sur le côté, ne réagissant plus que par instinct animal. J’éteins le bon sens, j’éteins les murmures qui résonnent en moi…Grave erreur ? Sûrement, j’en sais rien, mais je n’ai plus conscience de grand-chose et c’est sûrement mieux ainsi. Glissant ma tête contre la sienne, celle-ci vient se loger en-dessous alors que mes pattes se dérobent de nouveau pour me coucher d’une façon plus naturelle. Ma grosse tête contre lui, je me blotti contre sa fourrure noire en soupirant, laissant mon regard glisser sur les alentours, me laissant bercer par les battements de son cœur terriblement actif et rapide. Mélodie qui me fait sourire, qui m’apaise en quelque sorte, les sons environnants ne m’étant pas pour autant silencieux. En alerte, je reste toujours un minimum sur mes gardes, bien qu’ainsi, lové contre le loup noir, j’en aurais presque tendance à oublier les diverses menaces.

Ma mère serait bien outrée de voire une chose pareille, de me voire si…distrait, presque faible, enfantin. Mais elle n’est pas là et c’est tant mieux, son image, je n’en veux pas pour l’instant. Poussant un léger soupire, j’entends un bruit suspect, relevant brusquement la tête, les yeux pétillants qui se figent vers la source du bruit qui se trouve assez loin. L’odeur ne me parvient pas, mais je sais que Joshua pourra sentir à ma place, mon odorat étant affecté, amoindri depuis deux années. Mes oreilles se tournent vers la gauche, puis la droite, frémissant pour chercher si, effectivement, il y a un danger quelconque…Non, des rires résonnent, une bande d’adolescents en randonnées sûrement, mais ils viennent dans notre direction. Le jeu est terminé, je le sais, je ne suis pas fou à ce point-là. Tournant la tête vers Josh, je prends néanmoins le temps de glisser ma tête contre la sienne l’espace d’une fraction de seconde, douce caresse qui restera à l’abri entre ces arbres, dans cette forêt, un moment volé au temps. Je me redresse et je bondis, rebroussant chemin vers l’endroit où j’ai laissé tomber mes habits, non loin de l’endroit où s’était déshabillé Joshua. Pénétrant dans un fourré, je renifle mes vêtements avant de laisser mes os se briser, encore et encore, un grognement de douleur résonnant dans ma gorge. Respiration coupée, ongles enfoncés dans le sol, j’avale difficilement ma salive, le corps tremblant, fébrile avant de m’habiller de nouveau avec lenteur. J’ai l’impression que c’est passé trop vite…je suis…mal à l’aise ? Oui, la raison revient en force, me rappel ce que j’ai osé faire contre lui, à quel point je me suis laissé aller. J’ai perdu la tête ou quoi ?

Me mordant la lèvre inférieure, je fini par sortir de mon buisson, habillé d’un jeans et d’un t-shirt blanc, ainsi que d’une veste noire. Les cheveux en batailles, je cherche Joshua du regard avant de retourner vers lui, le suivant à l’ouïe. Rapidement, je le vois et je me stoppe, déglutissant difficilement…Je prends quelques secondes, sachant parfaitement qu’il m’a entendu, qu’il m’a senti. Me raclant la gorge, gêné, j’approche de nouveau… « Hm…Josh…pour ce qui s’est passé…fin… » Comment dire les choses ? Comment mettre des mots sur une telle chose ? Sur un partage encore jamais effectué ? Je ne suis pas doué pour ce genre de chose, je connais pas ce genre de situation. « Je suis désolé si je t’ai mis mal à l’aise… »


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Joshua Matthews
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Always coming after you [ft. Adsila] 09ee45ba4cf22b01a2f3f59df796c39a Arrivée à Londres : 22/12/2017 Missives : 69 Points : 651 Traits empruntés : Matthew Daddario Petite schizophrénie : seul dans ma caboche Couleur RPs : teal Pseudonyme : Al Crédits : Adsila Je suis né(e) le : 5 novembre 1989 et j'ai donc : 28 ans J'appartiens aux : Amarok je me change en : loup brun presque noir, avec une tâche blanche cachée sous le ventre et des yeux clairs, limite blanc Actuellement, je suis : en perdition et je travaille comme : infirmier libéral je suis de la caste : moyenne j'offre mon allégeance : la meute de Yuma
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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyMar 16 Jan - 23:30

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Adsila semble te dire que “non, tu ne partiras pas”, que tu ne lui échapperas mais loin de toi l’idée de fuir alors que t’es censé le trouver et le ramener au bercail. Tu parierais presque sur le fait qu’il jubile intérieurement de t’avoir fait flancher, d’avoir le dessus sur la situation  car pour une fois, il n’est pas immédiatement contraint de te suivre et tu ne lui “aboies” pas dessus à tout va. T’aimerais bien avoir l’air de ne pas constamment être des entraves à ses poignets et lui laisser plus de possibilités. C’est pas de ton ressort et par moment, tu te sens même coupable de trouver rassurant qu’il soit ainsi surveillé. T’as honte parce que tu sais que t’es incapable de faire ça au fond mais là, t’as l’excuse que toi, t’y es pour rien. T’aurais pu enfermer Kirsty dans sa chambre et tu le feras pas même si ça te fout une trouille bleue de ne pas toujours savoir où elle est. Elle le sait, t’as dû la secouer tant de fois pour lui rappeler de te prévenir qu’elle va bien mais c’est différent pour Adsila. C’est pas ton frangin, c’est également ton futur alpha. T’as rien à dire normalement. D’ailleurs, parler c’est pas trop ton fort. Voilà qui donne un point de plus pour la forme lupine. T’es plus à l’aise sans être contraint d’ouvrir la bouche. La gueule en l'occurrence. Tant pis si se comprendre est parsemé d’ambiguïtés. Tu es plus attentif à ce qui t’entoures, c’est juste plus flagrant ainsi puisque l’animal lui, ne se cache pas derrière son agacement. Pas besoin de se prendre la tête pour couvrir la vérité. Au moins loups, vous ne vous criez pas dessus.

Hélas bien vite, ce petit jeu entre vous réveille la méfiance de l’humain, actuellement en sourdine. Rentrer dans le jeu d’Adsila est loin d’être une excellente idée et il serait temps d’en prendre pleinement conscience. Tu ne veux pas te noyer dans ce flot de bien-être, de complicité temporaire. Tout ceci aura une fin et tu te dis qu’elle va te paraître bien brusque. Surtout quand tu observes cet imposant loup roux s’amuser de la situation comme un enfant sans une seule part de méfiance. Il tapote ta tête pour te faire lâcher prise, te mordille, grogne, se laisse choir  et … tu lui trouves un air de tortue coincée sur sa carapace quand il tente se remettre sur ses pattes. Au fond de toi, tu peux pas t’empêcher de le trouver amusant, encore que le mot ne te soit pas si familier. Tu lèverais volontiers les yeux au ciel si tu pouvais mais ta tête brune se contente de se pencher sur le côté pendant que tes yeux clairs le fixe sans le lâcher. Tu finis par te positionner aussi sur le ventre, visiblement pas si pressé de partir que ça. T’as pas pour autant oublier que tu devais le trouver et le ramener mais au moins, il est avec toi. Tu t’étires, allongeant ton corps avant de repartir et laissant échapper un couinement mais l’autre loup revenant vers toi, tu restes là où t’es, tu le laisses poser sa tête contre toi. Il vient s’allonger à tes côtés apparemment à l’aise. Tu te demandes si t’es pas finalement en plein monde onirique, tellement ça n’a plus l’air réel … il a l’air soudainement si apaisé. T’as pas envie de le brusquer et briser ce moment de calme. Même si le mot calme n’est pas vraiment ce qui définit le mieux l’instant. Tu n’as jamais été aussi stressé d’être couché -simplement couché- avec quelqu’un. Sauf que vous êtes deux loups, donc ça passe. Vous êtes forcément plus affectueux en loup, ce comportement est normal. T’es pas dupe, tu laisserais pas tes autres camarades venir se coller à toi sans avoir grogner dix fois contre heureux, peut-être même tenté de les fuir et voir qui se lasse le plus vite. Le coeur faussement solitaire quand c’est pas avec ton frère et ta soeur de sang.  Même le comportement d’Adsila est douteux, pour un futur alpha parce que ça revient à baisser sa garde en ta compagnie. Evidemment, tu ne laisserais personne vous atteindre mais il ne devrait pas se montrer si insouciant, même avec toi, même si ta loyauté est bien connue. Tu devrais le lui faire comprendre mais la chaleur de son corps contre le tien finit par avoir raison de tout ton raisonnement et tu te retrouves à t’appuyer doucement contre lui. Tu te reposes contre l’Amarok, sans vraiment penser au fait que tu cèdes du terrain. Tes muscles d’ordinaires continuellement tendu, enfin relâché le temps d’une brève complicité.

Tes oreilles se redressent rapidement guettant un son lointain, brisant ce moment si appréciable. Rien à voir avec les bruits qui règnent la nuit dans un lieu forestier. Adsila a redressé immédiatement la tête aussi. Un grondement sourd menace de s’échapper de ta gueule mais tu le retiens même s’ils ne peuvent l’entendre. L’odeur que tu cherches à cerner te paraît simplement humaine, uniquement humaine. Pas non plus une menace, plutôt inoffensive. De la nourriture, du tabac, de la laque et une bonne dose de parfum qui te chatouille les narines. Rien qui laisse suggérer qu’ils soient autre chose que des jeunes en excursion nocturne. Tu te redresses, les pattes avant bien à plat sur le sol, prêt à partir. Il serait imprudent d’être vus, ton camarade l’a bien compris et s’est lui aussi déjà relevé. Il caresse doucement sa grosse tête contre la tienne et du bout de ta truffe, tu pousses la sienne avec délicatesse pour lui faire comprendre qu’il faut se hâter. Tu fais une dernière fois preuve de douceur, t’assures que les randonneurs sont encore loin de vos traces, puis tu te lances dans la foulée derrière l’autre Amarok. Tu retrouves l’endroit du départ, Adsila s’est isolé pour se retransformer et toi t’observes les alentours avec une extrême précaution pour en faire de même. Destructurer ce corps une nouvelle fois, le frisson sur la chair à nu mais la plus grande déchirure reste encore de devoir abandonner la liberté et emprisonner le loup à l’intérieur.  Forme plus limitée, tu souffles avant d’attraper le bas de tes fringues et tes chaussures. T’es entrain de les lacer quand tu te rends comptes que le futur alpha n’est plus très loin. Pas besoin de lever les yeux pour le savoir. T’enfiles d’un geste nerveux le reste de tes fringues, constatant cette récurrente sensation chaque fois que tu te transformes. Les habits te semblent brièvement plus aussi naturels. Encore partiellement éparpillé entre le loup et l’humain. Tu réalises soudainement qu’Adsila a stoppé son approche et t’espères que ça n’a strictement rien à voir avec le fait qu’il ne veuille pas rentrer chez lui. De nouveau.
T’essaies de reprendre une conscience digne de ce nom, c’est-à-dire redevenir aussi droit que d’habitude avant de te tourner dans sa direction.  T’es en train de te battre mentalement contre des bribes de pensées qui s’éparpillent dans tous les sens, qui se manifestent à toi. La parenthèse est finie et on va dire que vous avez tenter de renforcer les liens au sein de la meute plutôt que de vous agacer l’un l’autre comme d’habitude mais tu ne crois même pas tes propres pensées. Finalement, ça te rassure de voir l’Amarok s’avancer à nouveau vers toi mais son raclement de gorge n’augure rien de bon. Tu te sens aussitôt mal à l’aise, parfaitement fautif d’avoir participer à ce petit jeu. Qu’est-ce qui t’as soudainement pris de penser que ce serait une bonne idée de le laisser se coller à toi ? Ah non, quelle très mauvaise idée de repenser à ça maintenant. Bon sang, tu te sens pas malin devant l’air moyennement fier du jeune homme mais t’es doué pour apparaître sans coeur alors tu pinces les lèvres et t’enfonces négligemment une main dans ton pantalon, histoire qu’il se rende pas compte que tu serres le poing nerveusement. Tu fais mine de ne pas comprendre ce qu’il souhaite dire parce que t’as pas envie de parler de ça. Pas maintenant. Pourquoi venir gâcher par des mots, ce qui n’en nécessitait pas ? Puis, mêler tes sentiments à la conversation, ça n’a jamais un très bon résultat. T’as pas envie de t’emporter comme les autres jours pour pas finir par cracher ton coeur. T’en oublies temporairement les individus devant le discours galère d’Adsila. Le malaise est maximal : tu n’es déjà pas bien doué pour la conversation alors l’entendre bafouiller de la sorte, ça ne t’aide pas à trouver la situation normale. Pourquoi est-ce qu’il faut qu’il complique la situation ? On dirait que vous avez presque fait quelque chose de mal mais si tes pensées sont pas toujours des plus pures, tu sais bien que cette connivence n’est pas la même pour lui alors pourquoi cherche-t-il à se justifier ? Tu te vois mal lui rétorquer que non, non, t’as adoré qu’il vienne se coller contre toi… tu grimaces brusquement et resserres ton poing dans ta poche. Un silence gênant s’installe un moment et ce que tu trouves à dire, résonnes finalement entre les arbres comme si tu lui avais lancé un explosif en pleine figure. ”Pas besoin avec moi, gardes tes excuses pour ta mère ! ” T’as presque envie de te taper le front du plat de la main pour ce discours manquant cruellement de diplomatie. Tu as trouvé le pire des moyens pour changer de sujet : parler de sa mère ! Brillant ! Faire semblant que ta seule préoccupation soit ton actuel alpha est dans tes habitudes mais là, tu te surpasses en niant carrément le jeune homme devant toi. Tu te sens même minable alors que t’aurais juste eu besoin de dire qu’il n’avait pas besoin d’excuses avec toi, sur un ton froid, ce serait passé. Tu passes ta main libre contre ta nuque, faisant mine de te masser et tu rajoutes en soupirant “C’est bon, rassures-toi ! J’irais pas crier à la meute que tu fais des cabrioles dans le parc.” Tu veux juste lui faire comprendre que tu vas pas parler de cet interlude, que tu diras que tu viens juste de le trouver mais tu te figes soudainement sur ce que tu viens de dire et réalises que les mots sont sans doute très mal choisi. T'enchaines aussi rapidement que tu peux, l’air parfaitement agacé pour masquer toute potentielle gêne. ” Bon le parking !” Tu fais mine d’être pressé de le ramener, d’en finir avec cette journée. Posant ta main dans son dos, tu le pousses direction le parking avant de retirer brusquement ta main. T’es pas avec Stephen ou Kirsty ! Il faut que t’évites de le toucher maintenant. En plus, il va croire que tu le maternes...  Il y a minimum une heure de route pour retourner à Enfield Town, t’espères que l’ambiance durant le trajet va pas être aussi perturbante qu’actuellement. Ce sera entièrement de ta faute, toi et ton humeur de chien  donc tu radoucis ta voix.  ”Adsila,... ” mais tu ne sais pas vraiment quoi lui dire quand tu t’énerves pas, t’as peut-être juste envie qu’il te fasse pas trop la gueule non plus après cet instant.  ”... je t'aurais gronder dessus...” si t'avais réellement été si mal à l'aise en sa compagnie. Il a beau être ton futur alpha, il n'est pas l'actuel et tu n'es pas encore totalement docile au point de lui céder tout ses caprices. Tu ne termines pas ta phrase parce que t'as jamais été si "bavard" et tu voudrais pas qu'il croit que tu tentes de dire autre chose. "... mais si tu me fais encore courir comme ça la prochaine fois, je t'empoisonnerais encore plus l'existence !"
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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyLun 29 Jan - 13:31

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Ce rapprochement, il me calme, m’apaise. L’espace d’un instant j’ai l’impression d’être juste un loup comme un autre, de ne pas avoir des responsabilités derrière. Là, j’ai juste envie de rester ainsi durant des heures et des heures alors que je sens les muscles de Joshua se relâcher. Pour la première fois depuis des années, j’ai l’impression qu’il est simplement lui. Oui, je ne ressens plus ce côté bien trop oppressant de sa personne, je ne ressens plus son côté protecteur. Il est juste là, se reposant doucement sur moi alors que nos corps sont collés l’un à l’autre. Rapprochement dangereux, subtile et pourtant bien présent. La magie du moment est ancrée dans l’air, je ne suis pas stupide, même moi je peux le sentir…Malheureusement, ça ne peut pas durer. Il a suffi d’un bruit, de quelques odeurs pour que ça foute tout en l’air. Ma gorge se noue, mon cœur se serre, j’aurais aimé un peu plus de temps posé ainsi, à juste rester contre lui. N’importe quoi…La vie a décidé de m’enlever bien des choses. Lorsque ce n’est pas ma liberté, c’est un simple moment de complicité. Pourrais-je un jour vivre normalement ? Non, bien sûr que non. Je suis destiné à diriger, à mener une meute, la protéger. Ma vie ne sera jamais faite de tranquillité. Me redressant, je sais déjà que mon escapade est finie et Joshua me le fait bien comprendre. Inutile de parler, il me fait un signe et je m’élance en silence, laissant le paysage défiler. Je tente de me focaliser sur le vent dans ma fourrure, sur les odeurs proches qui viennent titiller mon museau. Oui, je tente de profiter des derniers instants de liberté avant de reprendre forme humaine. Stoppant ma course dans un buisson, je laisse l’homme revenir, étouffant la bête.

Déjà, un vide énorme se forme en moi, comme un manque, une déception qui ne fait que s’accroitre. Mais il n’y a pas que ça…Les événements me reviennent en mémoire et la nervosité prend sa place, se faufile en moi comme un poison qui me brûle les veines. Je suis mal à l’aise d’avoir amorcé ce rapprochement déplacé, Joshua n’est pas celui avec qui j’aurais imaginé partagé ce genre de chose. Trop protecteur, trop agressif également, je sais que ce n’était pas la meilleure des choses à faire. Pourtant, je n’avais pas pu résister à cet appel, au fait de me rapprocher de lui, de glisser ma tête sous la sienne, de coller mon corps contre le sien. A cette pensée, un frisson vient me parcourir, éveillant mon épiderme. Enfilant mes vêtements rapidement, je retrouve calmement le jeune homme qui est également en train d’enfiler ses vêtements. Je sais que je devrais fermer ma gueule, ne pas parler et laisser couler. Mais comme toujours, je n’y parviens pas…L’espace de quelques secondes le silence se fait pesant, bien trop oppressant et là, Joshua parle et je me crispe. Ses paroles sont rudes, néanmoins, elles me ramènent à la réalité. Ce n’est pas un ami, ce n’est pas mon compagnon, ce n’est pas mon frère…Juste un Beta aux bottes de ma mère qui est chargé de me protéger. A quoi m’attendais-je de sa part ? Peut-être autre chose que ça. Je détourne les yeux, regardant sur ma droite alors que mes mains s’enfoncent dans mes poches. « Et toi, n’oublie pas à qui tu parles. » Dis-je dans un grognement incertain, touché plus que nécessaire par ses paroles cinglantes qui viennent me foutre un coup de poing dans l’estomac. Il a tout gâché, sale con qu’il est, plus jamais je n’ouvrirais ma gueule pour lui dire que je suis désolé.

Il soupire et me dit qu’il n’ira pas dire que je fais des cambrioles. Je me crispe, ne réponds pas en me contentant de secouer la tête de droite à gauche. Pourquoi est-il ainsi ? Mais je n’ai pas le temps de me poser la question qu’il me pousse vers le parking. Sa main vient contre mon épaule, mais rapidement, il enlève celle-ci. Je ne dis rien, me contente de me diriger à grandes enjambées vers le véhicule, le regard perdu, froid, sans vie. Je suis devant lui, néanmoins, pas une seule fois je ne tourne la tête pour le regarder. A vrai dire, j’ai la rage…Oui, j’ai la rage qu’il me considère comme un petit con à protéger, comme un mioche qu’il doit se coltiner comme un boulet. Mais encore une fois, pourquoi en serait-il autrement ? Pourtant, lorsque nos regards c’étaient croisés dans la forêt, j’avais cru pourtant qu’il aurait pu y avoir plus que ce foutu devoir qu’il s’impose, qu’il mène d’une main de fer. Comme quoi, je peux être plus que naïf quand on y pense. Il m’interpelle et je me fige, tournant la tête vers lui. Je l’écoute sans broncher, posant mes iris vides sur lui. Il tente de faire de l’humour, sûrement pour détendre l’atmosphère mais je ne suis plus d’humeur à sourire, à plaisanter, que du contraire…Sans vraiment le comprendre, je réagis impulsivement, laissant ma colère exploser, imploser. Attrapant le jeune homme par le col, je le plaque contre le véhicule avec une force telle, que la voiture bouge dangereusement sous l’impact. Un grondement féroce vient à résonner dans ma gorge, je m’impose comme le futur alpha que je suis, refusant une fois de plus de me faire voir comme un gamin à ses yeux…Si pour ça je dois utiliser la force, qu’il en soit ainsi.

« Ecoutes moi bien…Tes menaces, tu vas te les garder ! Je suis pas ton pote, je suis pas ton frère, je suis ton futur Alpha Joshua ! » Je me veux menaçant, cinglant, mais y’a autre chose. De la déception ? Peut-être, j’en sais trop rien. Le relâchant brusquement, je recule de deux pas sans pour autant le quitter des yeux. « Arrête d’être le toutou de ma mère pour une fois et prend tes couilles à deux mains…tu vaux mieux qu’un baby-sitter, à moi que tu sois destiné à veiller sur moi toute ta chienne de vie… » Mes poings se serrent de nouveau et mon cœur palpite dangereusement dans ma poitrine. « J’en ai marre que tu me materne, que tu me vois comme…un boulet…Si ça continue comme ça, j’aurais plus besoin de toi à mes côtés et je ferais en sorte que tu t’occupes d’autre chose. »



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Joshua Matthews
Joshua Matthews
Amarok

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Always coming after you [ft. Adsila] 09ee45ba4cf22b01a2f3f59df796c39a Arrivée à Londres : 22/12/2017 Missives : 69 Points : 651 Traits empruntés : Matthew Daddario Petite schizophrénie : seul dans ma caboche Couleur RPs : teal Pseudonyme : Al Crédits : Adsila Je suis né(e) le : 5 novembre 1989 et j'ai donc : 28 ans J'appartiens aux : Amarok je me change en : loup brun presque noir, avec une tâche blanche cachée sous le ventre et des yeux clairs, limite blanc Actuellement, je suis : en perdition et je travaille comme : infirmier libéral je suis de la caste : moyenne j'offre mon allégeance : la meute de Yuma
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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyMer 31 Jan - 22:50

Always coming after you
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T’aimerais stopper la courbe du temps pour faire une pause dans ta vie et les responsabilités qui jalonnent ton quotidien. Elles te rendent nerveux, toujours sur le qui-vive. T’en es bien conscient mais tu ne sais pas te débarasser de ces dernières sauf quand le loup prend la place mais celui-ci finit par accepter à contre-coeur d’être de nouveau bridé tandis que tu enfiles une nouvelle couche du tissu. L’amertume est bien là, latente, dans un coin de ta caboche prenant facilement le pas sur le présent car tu sais que tout n’était qu’une agréable illusion traversant l’esprit animal. Illusion éveillant des sentiments incorrects, non-assumés. auquel t’es incapable de renoncer. Ephémère moment passé te rendant fébrile au point de rendre ta carapace encore plus piquante que les autres jours et de n’amoindrir aucun de tes propos. A force de toujours tout vouloir contrôler, un court égarement déséquilibre tout. Tu lui en veux donc un peu d’avoir ouvert la bouche. Tu savais bien que t’allais pas savoir gérer la conversation par la suite, que t’aurais tendance à envenimer les choses à une vitesse incroyable. D’ailleurs, tu sens bien que tu as trouvé les mots parfaits pour énerver Adsila même si le but était d’éviter une toute autre conversation n’est-ce pas ? Entre provoquer la réalité et s’y confronter, le fossé te paraît soudainement abrupt alors que tu t’y engages. Le problème comme il le souligne, peu ravi de ta réponse, c’est que tu n’oublies justement pas quelle place il est censé tenir plus tard au coeur de la meute. T’es constamment obligé de te dire aussi qu’il est son fils, son unique enfant. Il aurait été l’enfant d’une autre, rien n’aurait été si compliqué. La posture désinvolte qu’il prend soudainement contraste avec la gêne que t’as pu sentir précédemment. C’est ce que tu voulais, non ? Tu sembles regretter ce retour à vos humeurs habituelles. ” Evidemment. ”soupires-tu à voix-haute, persuadé de n’avoir fait que le penser fortement. Tu songes à ton frère, en te demandant comment lui peut être aussi sociable. T’envies sa façon d’aborder les autres, tu te questionnes sur ce qu’il aurait pu dire ou faire dans cette situation. Il aurait certainement été compréhensif mais surtout, il ne serait pas amoureux.

Faire retomber cette tension palpable, encore fraîche, t’es impossible quoi que tu fasses. C’est pas l’attitude du futur Alpha qui te contredira. Inutile de trouver un terrain d’entente entre deux têtes de noeud comme vous. T’as presque qu’une hâte, prendre la route et mettre un terme au mal-être grandissant qui t’envahit. A chaque pas en direction du parking, t’as l’impression que ce sentiment augmente. L’agacement chez le jeune homme que tu laisses te devancer, sa démarche t’incitant à rester en arrière. T’en profites pour sortir ton téléphone et taper un court message, quelques mots pour avertir la mère d’Adsila avant de le ranger à nouveau dans ta veste. Tu ne sais pas ce qui te prends ensuite de vouloir lui parler de nouveau, c’est pas habituel chez toi. Le silence aurait été préférable, t’en es convaincu aussitôt en croisant son regard. Le loup lui, aimerait revenir en arrière, faire taire ce stupide humain, sentant l’ambiance devenir glaciale. T’écoutes rarement, tu n’en fais qu’à ta tête. Tu veux toujours faire fonctionner la raison avant le coeur, comme ton père l’aurait fait. Tu t’es arrêté aussitôt en le voyant se stopper et se tourner vers toi, réalisant alors que vous avez atteint le parking. T’as sous-estimé la rancoeur de l’Amarok : il ne t’a pas adressé un seul mot durant ce trajet. Il t’en veut, plus que les autres fois et tu sens venir le contrecoup de tes propos. Sa colère te heurte de plein fouet quand il t’attrapes par le col. Par réflexe, tu as saisis son poignet mais tu évites de serrer ou de te dégager, Ton dos heurte le véhicule sans ménagement, le choc te fait brièvement arrêter ta respiration. Sa colère te paraît partiellement légitime, tu ne t’es jamais montré tendre avec lui, mais tu en as jamais mesuré la proportion. Ce qui te fait le plus mal n’a rien de physique, tu supportes difficilement ce ressentiment dans le regard qu’il te portes et quand il gronde, tes yeux s’esquive temporairement sur les alentours, tentant de ne pas montrer que t’es blessé alors que t’es responsable de ce qui vient de se passer.

Il n’a plus rien d’un gamin dans l’instant, il a tout de ce que sa mère voudrait sans arrêt qu’il lui montre plus souvent : une attitude ferme, prouvant qu’il est capable d’avoir autorité sur les autres membres de la meute. Tu te retiens d’avoir un air désobligeant devant son discours, ne pouvant que l’écouter. Tu ne souhaites absolument pas le défier, c’est contraire à tes principes même si intérieurement tu bouillonnes. Tu serres les dents pour te contenir, t’évites de te tendre plus que tu ne l’es, persuadé qu’il pourrait mal interpréter ton comportement à cet instant. Ce qu’il te balance s’écoule en toi, brûlant tes veines. Tu considères le mot menace comme exagéré mais tu ne réagis toujours pas. Tu ne veux pas qu’il puisse lire quoi que ce soit sur ton visage, préférant qu’il croit que tu le fuis. Ces propos durs  font écho à toutes ces années et t’as beau faire le tri dans tes souvenirs, il t’est difficile d’y trouver un moment où vous aviez réussi à vous accorder tous les deux. Il revendique ce que tu sais déjà parfaitement, qu’il n’est rien de plus que ton futur alpha. C’est évident… mais ça sonne comme de se prendre une claque. Il est sans cesse en train de fuir sa mère et en partie son rôle aussi, tu dois sans arrêt le retrouver et tout ça pour t’entendre dire ces mots ? Quand il prononce ton nom, tu poses à nouveau tes prunelles sur le jeune homme. C’est lui qui t’as incité à le suivre dans cette forêt, qui se montre irresponsable à ne prévenir personne et toi qui doit jouer le gentil soldat pour le ramener à sa mère. T’es tiraillé en permanence entre eux ! Il ne peut pas deviner que tu dois jonglé entre l’autorité actuelle et la futur, en y entremêlant des sentiments. Ta souffrance se transforme alors, devient de la colère alors qu’il lâche son étreinte. Tu fais mine de tirer sur ton col, canalisant un peu cette frustration grimpante qui te ronge. Tu pourrais même fermer ta gueule s’il interrompait son discours moralisateur à ce simple avertissement mais se faire nommer de “toutou” te donnes l’impression qu’il vient de te verser une bassine remplie de glaçon dessus. Tu ne peux te retenir de froncer les sourcils, il est légèrement injuste sur les bords. Certes, tu ne lui montres qu’un visage froid, tu mérites sans doute son mépris mais pour ce qui est du reste, c’est lui qui l’oblige à jouer ce rôle en se barrant à chaque fois sans revenir et puis, il croit vraiment que tu vas aller dire à l’Alpha de se démerder avec son fils. T’as pas ton mot à dire là-dessus, c’est déjà un miracle que ton franc-parler te vaille pas plus d’ennuis. Là encore, pas le temps de te défendre qu’il continue sur sa lancée et ça te brise presque le coeur qu’il puisse croire que tu le vois comme un fardeau mais ça ne désamorce pas pour autant ce qui gronde en toi. Evidemment que tu le maternes un peu, c’est l’impression que ça donne quand t’es obligé de le chaperonner à chaque sortie non-autorisée par la reine-mère.

Tu t’écartes un peu plus du véhicule, faisant un pas en avant, entendant tes omoplates craquer. Tu t’arrêtes, tu ne veux pas envisager ce qu’il vient de dire, ne retenant que ce qui puisse te toucher profondément. Devoir t’éloigner, c’est pas non plus ce que tu souhaites. et l’idée qu’il veuille que tu le laisses tranquille t’es plus difficile à accepter que ce que tu as pu te répéter tant de fois. C’est le détail de trop. T’en veux à Adsila de te reprocher de répondre aux exigences de sa mère et t’en veux à Yuma de te donner ce rôle qui rendent tes sentiments à son égard plus dur encore à taire. Oui, il est destiné à prendre les rennes un jour mais la maigre différence en ce moment c’est que tu dois avant tout rendre des comptes à l’Alpha du moment et ça t’empoisonne l’existence de plus en plus. Tu dois te positionner auprès d’eux, sans les défier. C’est injuste, tu te sens piégé dans ce qu’il te reproche. Un futur Alpha qui se barre consciemment chaque fois, alors que tu sais qu’elle va me demander de te ramener ! Tu voudrais quoi ? Que je prennes mes couilles en mains comme tu dis et que  je dise merde à l’Alpha ? Oui j’ai bien compris, j’suis pas un pote, pas un frère, juste un Bêta. Difficile  à oublier … mais putain, comme si j’avais d’autres choix que d’être ton chien de garde ! Ne te montres pas injuste en me le reprochant ! Tu te montres pas égoïste peut-être ? J’ai passé toute cette journée de merde à courir, j’aurais dû te ramener immédiatement ! Fais chier, tu me demandes de pas être trop obéissant avec ta mère mais quand ce sera toi l’Alpha, tu me reprocheras de trop t’obéir aussi ?  ” Ton téléphone sonne, tu sais déjà de qui il s’agit et si tu réponds tes mots vont dépasser ta pensée, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses. Tu te mords la joue en regardant ailleurs, observer Adsila te rend nerveux, t’as trop envie de le secouer pour qu’il arrête de te renvoyer cet air énervé. T’aimerais bien qu’il voit les choses différemment lui aussi : t’es qu’un Bêta bordel ! Tu suis les ordres, c’est ton rôle et si tu te comportes autrement, tu sors du rang. Pire, tu ne peux pas lui dire que tu veilles aussi sur lui parce que tu t’inquiètes quand personne ne sait où il est. On ne sait jamais ce qui peut arriver mais que TOI, tu te fasses du souci, ce serait sans doute le materner encore plus puisqu’il ne saurait envisager autre chose de ta part. Tu finis par faire craquer tes doigts, t’essaies de faire retomber ton comportement de merde à un niveau plus acceptable. Difficile d’envisager où se trouve la limite entre le respect et ce que tu peux pas t’empêcher de lui donner comme réponse. Tu te retiens également de taper dans la voiture… Tu sais que si après ça, il veut s’éloigner de toi, ça va encore te blesser mais tu sais pas revenir en arrière. T’excuser n’est pas vraiment naturel, tu sais pas comment faire sans que ça soit sincère. Fierté mal placée ? Tu voudrais la mettre de côté mais t’as peur que tout ce que tu aies pu dire avant ne puisse être remplacé même en mettant de l’eau dans ton vin. ” … C’est déjà le cas, t’as pas besoin du larbin de ta mère pour te coller constamment, je suis au courant ! ... mais ne me demandes pas ça Adsila. C’est… c’est pas ce que je veux. “
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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyDim 11 Fév - 13:47

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Je me laisse emporter par mes propres émotions. J’ai l’impression que Joshua ne voit en moi que ce gamin que ma mère s’acharne à me faire être, ou encore, à me dire que je suis ainsi. Sans cesse en train de me rabaisser, de me maltraiter, elle tente de me forger dans la colère et la douleur. Joshua en est-il seulement conscient ? Sait-il ce que je vis jour après jour ? Il sait pourtant que mon enfance, je l’ai passée enfermer dans l’appartement, prisonnier de cette génitrice trop protectrice. Souvent, ma grand-mère me manque terriblement. Elle, elle me traitait avec respect et amour, avec une tendresse qui à l’heure actuelle, manque cruellement dans ma vie. Alors oui, ce rapprochement avec Joshua m’avait laissé perplexe, assez curieux mais j’avais vite compris que ce n’était rien de grave, pas en l’entendant parler. Il ne me voit que comme un gosse qu’il doit protéger, qu’il doit mener en sécurité dans la meute. Pourquoi suis-je si en colère devant une telle pensée ? Pourquoi je lui en veux de faire son job ? Parce que oui, je sais qu’au fond, il ne fait pas ça méchamment. C’est son rôle, son job et Joshua est un excellent élément, ça, je ne peux clairement pas le nier. Mais ce n’est pas pour autant que j’aime ça…Me sentir surprotéger, ressentir cette envie soudaine de liberté tellement je suis oppressé, épié par les autres loups. Ils attendent tellement de moi, beaucoup trop. Ils ne comprennent pas que plus ils seront sur mon dos, plus je finirais par devenir fou, plus je chercherais à fuir cet univers qu’est le mien. Je pensais Joshua différent, je pensais que, peut-être, il serait capable de comprendre ça. Foutaise. Il n’a qu’une idée, me ramener à bon port pour que maman Svensson prenne le relai.

Alors oui, je perds patience, je fini par me comportement comme ils attendent que je le fasse. Je m’impose, je gronde furieusement et les mots m’échappent. Au fond, j’ai conscience que je suis injuste, qu’il ne fait qu’obéir aux ordres, mais je ne suis dans l’incapacité de vraiment me l’avouer. Pour une fois dans ma vie j’aimerais qu’on me regarde différemment, qu’il me regarde différemment. J’aimerais qu’il m’observe avec un regard plus…en vrai, j’en sais rien, j’aimerais juste qu’il me voit tel que je suis et non pas tel que les autres aimeraient que je sois. Il fuit mon regard, je ne sais pas si c’est par soumission, par colère ou par peur. J’en sais rien, je ne suis pas encore capable de capter ce genre de comportement, encore moins quand il s’agit de Joshua…Je le relâche, la colère gronde en moi comme un volcan prêt à imploser, à entre en irruption. Sait-il seulement l’effet qu’il provoque en moi ? Ce rapprochement dans la forêt, ça n’était pas anodin et au fond, je sais que j’ai foutrement aimé cette sensation de chaleur qui s’était emparée de moi. Pourtant, j’ai eu l’impression, l’espace d’une seconde, que c’était réciproque. Apparemment, je m’étais trompé, une fois de plus. Lui, c’est un soldat, un combattant et un loup loyal. Il fera tout pour me protéger, mais également obéir aux ordres de l’alpha, je ne dois rien attendre de plus de lui et cette idée, elle me martyrise de l’intérieur. Reculant, j’écoute ses paroles, elles sont vraies, mais il n’empêche qu’elles me foutent encore plus en rogne. Oui je suis égoïste, oui il obéit à l’alpha, oui j’ai foutu le camp pour échapper à cette oppression constante qu’est ma vie à l’heure actuelle. Il ne peut pas comprendre, Joshua n’est pas à ma place, il ne sait pas ce que je porte sur mes épaules.

« Ouai je suis égoïste Joshua ! Ouai j’ai besoin de courir, de m’éloigner d’elle, de toi, de vous tous putain ! J’ai passé ma vie enfermée entre quatre murs parce qu’elle avait peur qu’il m’arrive quelque chose ! Je suis un loup, j’ai besoin de ma liberté mais vous me la refusez tous autant que vous êtes. Je te demande de voir ce qui est juste ou non putain ! Quand je serais Alpha, ce que j’attendrais de toi, c’est que tu parviennes à me parler et me dire ce que tu penses vraiment de mon comportement…avec ma mère, tu te contentes de fermer ta gueule et d’obéir, t’es pas un loup, t’es plus un chien qu’elle siffle et qui exécute ses désirs. » Dis-je férocement et pourtant, mes mots sont trop durs, sont trop violents et je regrette déjà ce que je dis. Je n’aime pas me montrer sous cette facette de ma personnalité, bordel, j’ai plus l’impression d’être un gosse qu’un adulte là. Poussant un soupire en entendant le téléphone sonner, je secoue la tête de droite à gauche. « Ma mère te siffle, faudrait penser à répondre sinon elle te privera de ton os à ronger. » Dis-je froidement en détournant les yeux. Pourtant, ce n’est plus de la colère qui palpite dans mes veines, non, c’est plutôt de la peine, de la douleur. Je suis blessé autant que j’ai la rage et ces deux émotions me perturbes. Serrant les poings, je détourne les yeux pour regarder la voiture, écoutant ses paroles. Ce n’est pas ce qu’il veut, pourtant, j’ai l’impression que ça serait la meilleure des solutions. Il serait débarrassé de moi, il pourrait se concentrer sur d’autres choses que de me pister constamment…mais étrangement, cette idée me révulse, me donne la nausée qu’un autre puisse prendre sa place.

« Ne me dis pas que c’est pas ce que tu veux, tu viens de le dire, tu passes tes journées à me courir après…On rentre ! » Dis-je simplement en secouant la tête. Passant à ses côtés, je ne le regarde pas, ne le touche pas avant d’ouvrir la portière et de m’asseoir à la place du mort. Clapant la portière, je pose mon front contre la vitre, observant ma liberté s’envoler. Ouai, cette forêt est la liberté que je n’aurais jamais…Je ne suis pas programmé pour vivre ainsi, j’ai trop de choses à faire, à respecter.


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Always coming after you [ft. Adsila] EmptyLun 19 Fév - 2:59

Always coming after you
Adsila & Joshua
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L’enfer, c’est les autres. Tu fermes ta gueule, tu fermes les yeux, tu fermes ton coeur. T’ouvres une porte parallèle sans trop de valeur derrière quand t’as besoin de compagnie mais dès que les choses prennent de l’ampleur, tu verrouilles la porte. De peur de ne jamais pouvoir la refermer, de devoir vivre avec le coeur grand ouvert. L’enfer, c’est de ne pas être capable de faire dans la demi-mesure avec les sentiments et choisir la solution de défaut. Baisser les bras avant même d’avoir essayé. Comme ne pas chercher à se faire des amis quand on est gamins parce que ça vaut pas le coup de les perdre par la suite. Surtout s’ils ne sont pas comme toi, pas de la meute. Ne pas demander à ta mère ce qui la rendait triste par peur de ne pas supporter ce vague à l’âme qui la rongeait. Ne pas restreindre Kirsty par peur de la voir partir définitivement loin de toi. La liste est infinie, tu peux trouver des tas de raisons, toujours liées à tes sentiments mais celle qui te dévore actuellement c’est : ne pas te montrer empathique avec Adsila par peur de ne pas pouvoir revenir en arrière, d’en souffrir et que ça affecte la meute. Même si ta priorité est égoïste, c’est toi que tu protèges avant tout. Tu portes les autres sur tes épaules, à défaut de pouvoir te porter toi. C’est plus facile d’assumer un rôle… c’est plus facile de suivre des ordres, que de prendre des initiatives, que de transcender ton rôle. Préférer se mettre en veilleuse, râler mais accepter. Savoir ce qu’est la vie de ton futur alpha et prétendre que tu ne compatis jamais à son isolement. Si t’as jamais vraiment ressenti la nécessité d’avoir des amis en dehors de la meute, ça ne veut pas dire que lui n’aurait pas voulu vivre dehors, se lier avec d’autres personnes. T’avais ton frère et ta soeur comme compagnie, rien de comparable et tu sais que c’est mesquin de le traiter d’égoïste alors qu’il a toutes les raisons de rêver de prendre du large. Seulement à sa colère, tu fais écho. Trop blessé par ses propos pour tout bonnement accepter ce qu’il a à te dire. Comme toi, il n’y a pas mis les formes. T’aurais réagi autrement si c’était pas SES reproches.

La forêt semble écouter chacun de vos mots, curieuse, enveloppant cette conversation dans son manteau noir. Sur ce parking, les arbres ne vous entourent plus autant mais tu te sens bien plus oppressé qu’au coeur du parc. Tu comprends pas vraiment comment toi et Adsila avez pu passé de ce moment à celui-ci mais t’aimerais revenir en arrière. Au moins, les loups semblaient mieux se comprendre. Simplement par le regard, les gestes. Pas de foutus mots, de nuances incomprises. T’es plus doué par les gestes, t’en dis tellement plus sans l’ouvrir. T’es toujours le plus délicat possible quand tu soignes tes patients, ce sont tes mots, qui rendent ton action plus ou moins désagréable. Même ce jour là, tu ne t’étais pas montré très tendre avec lui. La peur dans les entrailles, l’inquiétude qui devient remontrances. Il ne peut pas… non, il ne peut pas deviner que tu te sois inquiété. Pour lui, uniquement pour lui. Pas à cause de son rôle. Il n’arrivera pas à lire ça dans tes yeux. Comment pourrait-il ?  Il te reproche de le voir comme un gosse alors qu’il ne te regarde qu’en surface ! Alors voilà, il est persuadé que t’es qu’un connard particulièrement docile alors pourquoi faire l’effort de lui prouver que t’as un coeur ? Lui ce qu’il te dit actuellement c’est qu’il en a marre de son monde restreint, alors pourquoi essaierait-il de comprendre le tien ? C’est tellement plus facile quand on est libre. D’apparence, physiquement. Il entend ce que t’as à dire. L’impression que toi, tu ne l’écoutes pas, que t’es pas capable de comprendre son besoin de s’extirper de sa prison. T’observes les astres, l’oreille attentive, tentant d’apaiser chacun de tes muscles. Tu te retiens d’allumer une clope, t’as l’impression que ce serait envoyer un message tel que “j’en ai rien à foutre”.  C’est pas le cas. T’as jamais vraiment dit que t’approuvais les choix de  Yuma en matière d’éducation sauf que t’as pas ton mot à dire. C’est pas comme si elle appréciait trop tes commentaires en dehors du cadre de ton rôle. T’es sûr d’une seule chose, les mères s’inquiètent toujours trop.  T’as presque envie de mettre un hola quand Adsila s’exclame que tout le monde lui refuse sa liberté. C’est pas ta décision, ni celle du reste de la meute. A ses yeux vous êtes coupables, tous, d’avoir laissé Yuma faire…

Tu sais ce qui est juste, ce qui ne l’est pas mais tu ne t’es pas dit que ton rôle était de le faire savoir. C’est pas ce que ton père t’aurait appris, t’en es certain. Tu grimaces quand tu l’entends dire qu’il attend de toi des commentaires sur son comportement quand il sera l’Alpha. Presque l’envie de rire, mauvais. Tu laisses échapper une seule exclamation, sceptique. Il supporte pas comment tu lui parles ce soir, alors lui dire ce que t’auras envie quand ce sera la tête de meute, c’est une blague ! Tes yeux descendent vers lui alors qu’à nouveau, il te reproche d’obéir à sa mère, te traitant encore une fois de simple clébard. Répétition agaçante, vexante. Il te provoque volontairement. Accusation devenant personnelle, rancoeur bien ciblée. Il insiste cruellement sur cette allusion. “ Tu voudrais que j’te dise ce que je pense ? Comme maintenant en fait. Efficace… t’as l’air d’apprécier sans t’énerver. Je ne doute pas que quand tu seras Alpha tu me diras sans doute de fermer ma gueule. En attendant, t’aboies beaucoup et puisque t’es si certain que j’adore lécher les bottes de ta mère, j’te rappelle que c’est toi qu’on ramène en laisse jusqu’à sa niche. “ Cette conversation devient ridicule, ressemble à un concours de celui qui vexera l’autre en premier. T’as envie de retirer ce que tu viens de dire mais t’as répliqué avant de vraiment peser tes mots. Tu voulais pas lui dire ça, il va te haïr encore plus… et le téléphone qui sonne n’arrange rien à la situation. “Fous-moi la paix avec ça ! grondes-tu, t’en peux plus de cette situation d’entre d’eux. “ Putain, que je réponde ou pas, tu vas me le reprocher c’est ça ?” Avec un autre, tu croirais à une crise de jalousie avec Adsila, tu sais franchement pas ce qui lui passe par la tête. Même quand tu essaies de lui dire que tu veux rester avec lui, il trouve le moyen de te dire que tu le penses pas. Quel intérêt aurais-tu à lui demander ça, si tu préférais te barrer. Tout ça pour filer s’asseoir à sa place, résigné à retourner à sa vie de prisonnier.  Tu soupires et tu montes pas tout de suite à bord. T’as pas dit que tu lui courais après, t’as dit que t’avais courru toute la journée, c’est différent. Il interprète à tort. Vous n’allez jamais vous en sortir sans vous comprendre.Tu sors ton téléphone et l’écran t’indiques un appel et déjà trois messages. Harcèlement, ça te gonfle soudainement au plus haut point. Tu profites du fait qu’Adsila regarde de l’autre côté pour balancer ton téléphone sur le sol avant de monter dans la bagnole.  Tu mets les clés sur le contact mais tu ne démarres pas tout de suite. “ Désolé… mais tu ne peux pas savoir mieux que moi ce que je veux Adsila ! …   “ T’allumes le moteur, démarrant le véhicule pour enfin quitter le parking. Tu t’arrêtes en sortie du parc et marque une grande pause. Tellement longue qu’elle ressemble presque à un arrêt complet. Tu ne veux pas rentrer en sachant qu’il t’en veut à ce point. A droite ou à gauche, tu ne sais même plus où aller.  
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