La guerre est aux portes de Londres, voici venir l’ère de la violence…
(toutes les info)

Contexte général Depuis le nouvel an, les Sionistes ont envahi Londres. Petit à petit, la tension c’est installé d’elle-même devant cette présence hostile et terriblement inquiétante. Mais voici venir l’heure de la Purge, que les Sions préparent depuis leur arrivée sous l’égide du Vatican. Ils ont choisi le soir de la Saint-Valentin, première fête significative après le réveillon, où beaucoup seront dehors et fêter l’amour… ou la mort cruelle du Martyr Valentin de Terni ? Les stupides coutumes humaines importent peu en réalité, l’occasion est trop belle pour les chasseurs qui ont passés des semaines à aiguiser leurs lames. Alors à compter de 23h00, est lancée la plus grande battue de ces derniers siècles dans un Londres rapidement dévasté. Entre la férocité Sioniste et les interventions des humains les plus cruels, les délations et les massacres parfois gratuits, la nuit s’annonce longue, le rouge coulera à flot mais pas à la manière dont l’espérait les amoureux.  

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Arès Williams ❊ Lysandre Greggson ❊ Carol Smith

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Contexte individuel

Nuit de la Saint Valentin ‣ Forêt de Enfield Town (Outlying Suburbs) ‣ 03H00

L’exode depuis Londres était impressionnant. Des centaines de personnes avaient réussit à fuir la ville dès lors que les informations avaient passé en boucle des images de la Purge qui avait actuellement lieu dans les rues de Londres. Alors la plupart des Surnaturels qui avaient pu fuir l’avaient fait, venant essentiellement de la banlieue proche, quittant leurs véhicules pour courir dans les campagnes en voyant les barrages Sionistes poindre sur les routes. La fuite, désespérée s’amorçait. Et les yeux des Sionistes couvraient l’évènement d’un œil exprès. Ceux-là, les fuyards, seraient les plus amusants à abattre. La chasse était ouverte pour les Sions qui ne laissaient rien au hasard. Vous avez réussi à atteindre un bois, qui à mesure c’est changé en foret plus épaisse. Mais après avoir trouvé quelques compagnons de fortune, vous avez découvert le pire : Vous êtes piégés dans un immense cercle de Sorcier… surement des créatures forcés … pour leur survie. Vous ne pouvez utiliser vos pouvoirs désormais, et si vous aviez compté sur les ailes de l’ange pour vous envoler avec lui loin du chaos, vous avez rapidement constaté que celles-ci étaient férocement entravé par une chaine épineuse qui le blesse à mesure qu’il cherche à se débattre. Pas de chance, maintenant vous ne pouvez compter que sur vos jambes. Mais après avoir vu deux hommes tomber dans un trou armé de piques, empalés et morts sur le coup, vous imaginez bien que d’autres pièges peuvent vous tomber dessus à chaque secondes…

Mais pourquoi est-ce qu’elle se trouvait là ? Le manque de bol… A croire que le karma était clairement contre Lysandre qui s’était éloignée de la ville sous le conseil de Mads. C’était même lui, qui lui avait indiqué sur la carte une zone à priori sans risque. La bonne blague des familles. Elle s’était jusque là planquée dans une maison miteuse, abandonnée de longue date à en croire la crasse qui s’y était accumulée. Et les rats qui s’amusaient à passer entre les jambes de la jeune rouquine. Un délice, mais l’amnésique n’avait pas forcément de répulsion, à croire que c’était un environnement qui ne la dégoutait ni ne l’effrayait. Et puis il y avait eu des cris… quelques détonations qui pour le coup lui avait fait froid dans le dos. Des bruits de cavalcades, des hurlements, des supplications. Dans la panique Lysandre avait passé sa tête dans l’encadrement d’une porte, pour apercevoir tout ces gens courir… Quelqu’un la vit, arracha la porte et s’y engouffra. Puis prise dans le flot de gens, Lysandre n’avait pas réussit à garder son calme à l’évocation du mot « Sioniste ». Cela avait résonné dans son âme pour l’anéantir, et elle aussi, avait prit la direction des fuyards après avoir resserrer les lanières de sa genouillère en métal.

Jusqu’à se retrouver en pleine forêt, à cavaler, transpirante et affolée. La douleur irradiait sa jambe mais elle tâchait de l’ignorer avant de sentir les ligaments céder. Elle tomba sur le sol gelé, s’ouvrant la lèvre et se faisant redresser par quelqu’un… avant de voir deux hommes tomber dans une fosse. Et retenir un hurlement en les voyant empalés plus bas. Lysandre ne comprenait même pas qui étaient les Sionistes, et pourquoi elle se sentait angoissée point de s’enfuir ! Elle aperçut alors un homme dont les ailes semblaient enserrées, et si son visage la força à marquer un arrêt car il lui semblait familier, elle tenta de fuir à nouveau, percutant un type pas bien grand qui semblait mile fois plus affolé qu’elle… Le rougeaud.

Arès avait voulu chercher après Eliza mais il s’était retrouvé bien vite bouté hors de la ville sans pouvoir y retourner. Les gens étaient devenus fous et il était purement incapable de revenir à Londres pour sauver celle qu’il aimait. Etait-il toujours condamné à perdre les personnes chères à son cœur ? Et Lysandre… Où était-elle… ? Après avoir abandonné sa moto dans un coin de la forêt, il s’était mis à courir, suivant la foule sans se rendre compte qu’il aurait pu voler. Mais une douleur semblait prendre petit à petit possession de ses ailes noires jusqu’à l’empêcher ne serait-ce que de les bouger. Il grogna un peu, s’arrêtant un instant pour tenter de regarder ses plumes sans grand succès. De la magie à n’en pas douter. Il finit par apercevoir une tignasse rousse qui était loin de lui être inconnu, à terre en face d’un homme visiblement aussi apeuré que le nephilim était calme. Cela lui rappelait ses voyages, la guerre et tout un tas de choses. L’ange se mit à trottiner jusqu’à eux et saisit Lysandre par les épaules pour la redresser. Ce fut alors qu’il remarqua quelque chose. Un groupe de quatre personnes tombèrent dans un piège. Les hurlements furent terribles. Arès ferma les yeux un instant, serrant la rouquine contre lui.

« Putain, Lysandre, t’étais où ? Je t’ai cherché partout ! Venez, il faut partir d’ici ! Faites attention où vous mettez les pieds surtout ! »

Puis, il aida l’inconnu à se relever avant de les entraîner avec lui, faisant extrêmement attention où il posait les pieds. Mais, ils devaient rester en mouvement, sinon, ils ne pourraient pas survivre, c’était certain. Mais quelle merde quelle foutue merde. Connards de Sionistes ! Ils allaient lui payer ça ! Oser toucher à ses magnifiques ailes si parfaites... Et putain ça faisait un mal de chien !

Carol n'était pas le genre de type à chercher les emmerdes... Non, elles venaient toujours toutes seules et pour le coup, il ne savait pas s'il allait survivre à celle-là. Il n'avait pas compris tout de suite le pourquoi cet affolement commun jusqu'à ce qu'il voit des corps sans vie s'écrouler devant lui. Il ne lui fallu pas plus de preuves pour l'inciter à courir loin de cette funeste mascarade, fuyant à toutes jambes le Mal qui, tôt ou tard, finira par le rattraper. Il n'était pas dupe, mais l'instinct de survie et la panique prenaient largement le dessus sur sa raison, l'empêchant ainsi de se téléporter avant qu'il ne le puisse plus. Sans même savoir comment, il se retrouva en pleine forêt à détaler comme un vulgaire lapin pris en chasse par une horde de chiens sauvages, regardant toujours droit devant pour éviter de constater le chaos autour de lui. Ses poumons en feu lui faisaient regretter son addiction au tabac, seul plaisir de luxe qu'il s'offrait, mais il ne devait pas y penser ... Ralentir signait immédiatement son arrêt de mort.

Cela dit, sa course fut stoppée par une collision frontale avec une femme qui le propulsa à terre sans ménagement. Il se retrouva cloué au sol, bouche-bée et immobile, le choc l'ayant complètement paralysé jusqu'à ce qu'un craquement sinistre non loin le fasse réagir. Ses yeux capturèrent une scène qu'il n'était pas prêt d'oublier, fixant les deux cadavres empalés sur des pics acérés.  

- Putain de merde !

Il tenta de se relever mais ses jambes ne semblaient plus pouvoir le porter. Il voulait pourtant s'éloigner le plus vite possible de cet immonde piège et de cette foutue merde dans laquelle il s'était fourré. Il n'eu pas le temps de se remettre de ses émotions qu'on le tira fortement vers le haut afin de le redresser, clignant des yeux et remarquant enfin les deux personnes qui semblaient se connaître. La rousse qu'il avait percuté lui disait vaguement quelque chose, par contre, le type pas du tout. Il remarqua ses ailes entravées et secoua la tête, l'espoir de s'en sortir s'amenuisant au fil des minutes. Sans vraiment réfléchir, il décida de les suivre en silence, réunissant ses dernières forces et il ne put s'empêcher de jeter un dernier regard vers les deux hommes, impuissant.

Pauvre type qu’elle avait percuté ! Mais Lysandre apprécia quand même qu’il ne fasse pas sa taille, étant donné le front qu’il possédait, et qui lui aurait certainement pété deux trois dents si elle se l’était pris dans le museau. Elle n’eut même pas le temps de s’excuser comme elle désirait le faire qu’on hurla son nom. La tachetée tourna la tête vers la voix, espérant voir Mads même si cela ne lui ressemblait pas. Le grand blond qu’elle aperçut cependant lui fila une frousse d’enfer. C’était humain d’être si massif ? Nan, apparemment c’était plutôt Nephilimien comme syndrome. Au moins il compensait la petite taille du maigrelet qui s’était crouté par terre. Lysandre fut cependant très décontenancée de savoir que l’ange la connaissait. Elle déglutit. Encore une ombre de son passé qu’elle n’arrivait pas à remettre à sa place. Aussi le repoussa t’elle avec une certaine vigueur, s’emparant du bras de l’autre pour l’aider à avancer plus vite.

Mais qu’est-ce qu’il se passe ?! Et puis t’es qui toi ?

Puis elle se tourna vers l’autre homme qui semblait souffrir de devoir s’activer. Alors qu’elle avait une patte folle, et qu’elle allait plus vite que lui… Triste chose que voilà.

Au fait t’es quoi toi, un farfadet ?

Des créatures surnaturelles tentent de s'échapper par tous les sens. S'ils avaient su qu'autant de vermine se trouvaient dans la ville de Londres, ils auraient fait cette chasse à l'homme beaucoup plus tôt. Mais l'heure est venue, l'heure de faire couler le sang. Un petit groupe de Sioniste parcours la forêt, s'assurant que les créatures tombées dans les pièges soient bien mortes. On ne sait jamais, c'est résistant c'est machins là. Ils avancent, patiemment, tirant quelques balles par ci, par là, lorsque le son d'un piège les alerte. Un immense filet vient de se déclencher et se soulève sur plusieurs mètres avant de se stopper net. Ils s'approche alors, déjà salivant à l'idée d'abattre des proies vivantes, sans savoir qu'entre les mailles se trouvent un Nephilim, une humaine et un changelin.