LA PURGE
EVENT INDIVIDUELS La guerre est aux portes de Londres, voici venir l’ère de la violence…
Autrement dit : Ca va chier les gars !

L'event démarre aujourd'hui, marquant le début d'une intrigue. Les info sont ici **
N'hésite pas à contacter le staff en cas de doute :keur:
FERMETURE HOSTINGPICS
C'est imminent - L’hébergeur ferme bientôt ses portes, c'est moche !
Pensez à ré-heberger les images de vos fiches et profils pour ne pas les perdre.
Normalement les images du forum on toutes été ré-hébergées,
mais si vous en trouvez des brisées, contactez Zohra.
Merci les pains d'épices ! :keur:
GUIDE DU FORUM
Pour ne jamais te perdre - Tu peux utiliser ce guide, qui pourra te diriger parmi les sujets.

Et si tu as besoin, n'oublie pas que les staffeux sont les meilleurs
des bergers, toujours présents si besoin.
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

 Bestial Anomaly | ft. Adisla



Invité
Anonymous
Invité

Identity Card
Tell Me More
Got It !

Bestial Anomaly | ft. Adisla Empty
Bestial Anomaly | ft. Adisla EmptyMar 19 Déc - 15:46
Bestial anomaly
create illusion, go to prison



J’ai un fils. Il n’était pas prévu. Je dois avouer que lorsqu’il s’est annoncé, je n’étais pas prête. Ça m’a donné encore plus la gerbe. Et je ne vous dis pas par la suite. Ça a été difficile. Erik n’était pas le plus content du monde. Et moi je ne l’étais pas plus. Je ne sais pas pourquoi nous l’avons gardé. Peut-être parce que je ne savais pas quoi en foutre. J’ai peut-être pris trop de temps avant de me résoudre à aller le virer de mon ventre. Les Bêtas me diront certainement que j’ai eu la chance de ma vie, qu’il est le fruit d’une sorte de miracle. A l’époque, je n’étais plus dans la meute. Je n’en avais franchement rien à foutre d’être en cloque par miracle. Pas que la préservation de mon espèce m’importe peu, mais quand on a déjà pas de quoi bouffer soi-même, on n’entreprend clairement pas de pondre un marmot. Au final, je me suis débrouillée. Comme une chef, que disait Maman. Tu parles… J’ai hurlé à la mort quand il est arrivé. Et depuis, je ne fais que hurler tout le temps. Quand il était plus petit, il ne faisait que des conneries. Plus tard, il a fait sa crise d’adolescence, l’époque la plus pénible que je n’ai jamais vécue. Et aujourd’hui, il fait l’idiot avec des Sionistes pour me prouver qu’il a l’étoffe d’un chef. Il ne comprend rien. Mais je l’aime, mon fils. Le sang de ma chair, l’héritage d’Erik et de mes parents. Le futur Leader, si un jour il comprend ce que c’est. J’essaie de lui enseigner des choses, mais il ne comprend rien. Il fait tout l’inverse de ce que je lui dis, ou fonce dans le tas. Jamais dans les clous, le gosse. Vingt ans, qu’il a aujourd’hui. J’ai l’impression qu’il en a encore douze. « Adsila, bouge, j’ai pas toute la journée ! » que j’hurle, comme d’habitude, dans l’appartement. Il est à deux mètres, pourtant, mais il ne bouge pas son cul quand je parle doucement. A croire qu’il a assimilé comme seuls moyens de communication les cris et les insultes. Au début, ça me tapait sur le système. Je me disais que j’allais gérer ça, changer nos habitudes, devenir une mère digne. Tu parles. J’ai passé une heure au parc avec les autres mamans, j’ai eu envie de m’enterrer dans le bac à sable. Je n’ai jamais été très douée pour être mère. Maman me disait que si, mais je crois qu’elle disait ça pour me faire plaisir. C’était plus simple quand elle était là. Elle s’occupait d’Adsila pendant que je n’étais pas là. Même quand j’étais là, d’ailleurs. Elle cuisinait de la bonne bouffe, faisait ses devoirs, lui enseignait le partage et le respect. Et moi je débarquais après, à trois heures du matin, avec un salut en guise de bonne nuit. Je suis vraiment une mère atroce. Mais au moins je le sais. Et je crois que je m’en fous. Au point de me retourner pour gueuler encore. « Putain, si tu m’obliges à me lever, je crois que tu vas bouffer tout seul ! » C’est une menace en l’air, il le sait très bien. Depuis que Maman est partie, j’ai pris le relais de la cuisine, des devoirs, du respect, tout ça. En bien pire, évidemment. On est passé de coq au vin à cassoulet en conserve. Ça vend du rêve. Mais je fais comme je peux. Entre l’éducation du gamin, le boulot, et les autres chiens galeux et ma transformation, je n’ai même pas le temps de dormir six heures par nuit. Parfois, je ne dors même pas. Quel bordel. Comme si j’avais le temps d’apprendre par cœur des recettes et d’aller faire des courses de huit heures.

Lorsqu’il finit enfin par apparaître, je soupire ouvertement. Il me casse les couilles, mais je fais avec. « T’aurais pu te doucher, tu infectes. Toutes les créatures dehors vont savoir que tu schlingues le loup souillé. » Il n’en a jamais rien à foutre. Le week-end, ce n’est pas toujours le Carnaval à la maison. Quand il sort, il fait l’effort. Avec moi, il pourrait ne plus se laver pendant trois semaines avant de réaliser qu’il sent le fromage périmé. Il s’assied à table en soupirant aussi fort que moi. Ça m’incommode, mais je ne dis rien. Que veux-tu que je dise, je fais exactement pareil. Mais aujourd’hui, je me sens particulièrement vulnérable à la moindre connerie qui pourrait sortir de sa bouche. Peut-être que ça fait trop longtemps que je n’ai pas été gambader dans les forêts. Je lui tends la facture. Cette facture qui m’a mise en rogne toute la matinée. Cette facture qui m’a donné envie d’égorger un troupeau de cent têtes d’un seul trait. CETTE facture qui m’a donné envie de l’étouffer avec son traversin. « Je suppose que tu vas me dire que c’est pas toi ? La devanture d’un magasin. LA DEVANTURE, putain, Adsila ! Tu voulais me prouver que t’étais capable de te battre contre un mur ? Tu te fous de moi, pas vrai ? » Je ne sais pas comment s’est arrivé. Mais à tous les coups, il s’est retransformé près d’un magasin. Comme d’habitude. Ce gros malin. Bien à côté d’un bordel qui pue le fric et qui pue le fragile. Mais il n’a pas fait attention, le bonhomme, comme d’habitude. L’imprudence, la tare du chiot que j’ai pondu. « Tu sais combien je gagne par mois ?! Tu sais combien il nous reste à la fin de ce même mois ? Je n’ai même pas de quoi nous offrir un toit plus charmant que cette vieille bicoque de merde, et toi, tu t’amuses à transmuter à côté d’une bijouterie ?! Est-ce que c’est ça que tu vas enseigner aux Bêtas quand tu auras pris les rênes ? Parce que je crains pour la survie de notre espèce ! » Je hurle. J’ai envie de péter les murs, et de lui péter sa petite gueule. Ça arrive bien plus souvent qu’on ne le croit. Et le pire, c’est que je ne lui en veux pas vraiment. Je suis juste une mère inquiète qui en demande peut-être trop à son gamin. Le truc, c’est que comme je bosse dans un milieu où la longévité peut être raccourcie de façon prématurée, j’essaie d’aller plus vite que ces mères parfaites qui prennent huit ans à apprendre à leur gosse à se tenir correctement à table. La haine me fait péter les plombs. Comme toujours. Et la paume de ma main fait craquer la table. « Je ne sais pas ce qui m’empêche de t’en décalquer une ! Est-ce que tu as conscience de la situation dans laquelle tu me mets ? Non seulement je vais devoir réparer tes dégâts, mais en plus je vais passer pour un flic qui ne sait même pas tenir son propre gosse ! »


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité

Identity Card
Tell Me More
Got It !

Bestial Anomaly | ft. Adisla Empty
Bestial Anomaly | ft. Adisla EmptyMar 19 Déc - 20:39
Bestial anomaly
create illusion, go to prison



Et elle beugle la mégère, encore une fois, comme toujours. Allongé dans mon lit, je soupire lacement. Les habitudes sont tenaces, comme un enfant de six ans, elle pense encore pouvoir s’époumoner et me faire frissonner. Drôle d’illusion que voilà. A force d’hurler, ma mère ne fait que s’arracher les cordes vocales pour rien. Si seulement elle pouvait devenir muette, douce bénédiction que ça serait. Téléphone entre les doigts, je tape quelques textos qui ne sont pas en faveurs de celle qui m’a mise au monde. Le repas est prêt, néanmoins, je n’ai pas faim, elle m’a clairement coupé l’appétit. Quoi que, ses conserves commencent royalement à me taper sur les nerfs. Une fois de plus, je suis dans cette période où elle m’insupporte, ou mon insolence bat son plein. Se rend-elle compte qu’elle finira par me perdre ? Par me pousser à quitter les lieux, à m’en aller au loin, du moins, le plus loin possible d’elle ? Peut-être que c’est ce qu’elle cherche, ce qu’elle espère. Malin plaisir que j’ai à traîner, à ne pas me presser. « Ouai, ouai, j’arrive. » Dis-je simplement, sachant parfaitement que son ouïe experte entendrait mes paroles dites sur un ton arrogant. Amarok, nos sens sont bien plus développés, laissant place à un don surnaturel que nous avions hérités de nos parents respectifs. Déposant mon téléphone alors qu’elle me menace de manger seul, je hausse les épaules, grognant simplement. « Mais bien sûr, on y croit. » Pure insolence, pure provocation, l’enfant n’est plus, l’homme prend là-dessus. Vingt-et-une année et elle ne cesse de m’engueuler, de s’époumoner comme si j’étais d’une surdité innée. Certes, mon odorat n’est plus ce qu’il était depuis deux ans, aveugle d’un œil, je n’en garde pas moins la possession intacte de mes deux oreilles. Peut-être devrais-je lui rappeler.

Finissant par me diriger vers le salon en traînant les pieds, je roule des yeux lorsqu’elle m’annonce que je pue. Pas étonnant, deux heures plus tôt j’avais été faire une séance de sport, pour ensuite, courir dans les rues de Londres histoire de me détendre, mais surtout, de retarder l’instant où je me retrouverais face à elle. « Et toi tu empeste le parfum, je ne te fais pas un deuxième trou de cul pour la cause. » Entre l’amour et la haine il n’y a qu’une fine limite, hors, cette limite, je suis clairement en train d’entrer dedans. Ma mère ne m’offre pas d’amour, pas de respect, pas de douceur, pourquoi devrais-je en faire autant ? Parfois, je me surprends à sentir la douleur de la couleur, la souffrance de la peine poignarder mon palpitant en y pensant. Qu’aie-je fait pour mériter tant de rancœur ? Je n’en ai pas la moindre idée…Peut-être le simple fait d’être venu au monde avait suffit à éveiller sa colère, sa rage, son dégout envers moi. Me posant sur la chaise en face d’elle, je regarde le repas avec un air peux éloquent. « Bordel…on dirait de la pâtée pour chien, mami me manque quand je vois ça. » A vraie dire, elle me manque sans cesse, cruellement. Elle, elle avait pris plus de place dans mon cœur que cette mère qui se trouve devant moi, s’amusant sans cesse à me rabaisser, à me plaquer plus bas que terre. Jouant avec ma cuillère l’espace de quelques secondes, je vois qu’elle me tend un papier que je lui prends des mains. Facture d’un petit accident de parcoure de ma part, le nier ne servirait à rien. Une fois de plus elle hurler, elle s’énerve et moi, je ne l’observe même pas, continuant de jouer avec ma cuillère tout en lisant la facture.

J’écoutes à peine ses paroles, ayant appris à me construire un mur d’ignorance lorsqu’elle est dans cet état lamentable. Blablabla, voilà ce que j’entends encore et toujours et ce, jusqu’à ce que sa main vienne frapper la table. Doucement, très doucement, je lève les yeux vers elle, portant de la nourriture à ma bouche. Insolence, encore, je ne fais que l’observer en silence. « Oh, tu as fini peut-être ? » Questionnement complètement stupide, mais au fond, mérite-t-elle mieux ? « Tu sais, gueuler ne sert plus à rien, sauf à te péter les cordes vocales…J’ai appris à ne plus avoir peur de tes beuglements incessants maman. » Méchanceté que je lui rends, je m’attends à recevoir un coup, mais qu’importe, ça aussi j’en ai l’habitude. Elle frappe, elle crie, l’amour qu’elle me porte est inexistant. « Et pour ce qui est de tes collègues, tu n’as qu’à dire que tu n’as jamais aimé ton fils, ils comprendront parfaitement, j’en suis certain. » Paroles qui puent la vérité à dix kilomètres, mon regard c’est assombri, c’est noirci face à la colère qui commence à me ronger, à me bouffer les entrailles comme le loup en moi qui s’éveille doucement. Torturé entre colère et peine, je ne sais même plus faire la différence entre les deux. « En réalité, c’est juste cette putain de devanture qui t’intéresse, pas ce qui s’est passé c’est ça ? Tu n’en as absolument rien à foutre ! » Mes doigts se crispent sur la cuillère qui, doucement, se plie sous la force qui m’anime, que je possède de part ma condition, de part ma naissance d’être surnaturel. « Mais si je te pose tant de soucis, je m’en vais tu sais ! Je me casse, je fais mes valises et adieu ! »

J’ai les moyens de quitter l’appartement, ayant un travail, ayant fait de belles économies depuis que je bossais à la librairie. Ame torturée, mon regard me trahi, bien trop expressif, bien trop profond. Il y a des choses qu’on ne peut cacher, moi, c’est via mon regard. « En as-tu seulement quelque chose à foutre de ton fils ? » Demandais-je sincèrement, lâchant la cuillère pliée en deux, mon regard planté dans le sien alors que mes muscles se crispent. Le loup veut sortir, l’animal veut s’imposer, la liberté veut m’englober. Je lutte, oui, je lutte pour ne pas céder, mais face à cette situation c’est véritablement compliquer.



Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité

Identity Card
Tell Me More
Got It !

Bestial Anomaly | ft. Adisla Empty
Bestial Anomaly | ft. Adisla EmptySam 23 Déc - 10:40
Bestial anomaly
create illusion, go to prison



Tout est de ma faute. Si on en est arrivés là je veux dire. Je ne suis pas conne. Je n'ai pas envie de me mettre des illusions en tête. Je sais que c'est de ma faute. Si j'avais été une meilleure mère, peut-être que nos voisins auraient la paix. Au lieu de ça, ils nous entendent gueuler tous les soirs. Il y a bien des moments où ça va mieux. Ce genre de moment assez rare où on finit par mater un film en bouffant du pop-corn et où on finit par s'endormir tous les deux sur la canapé. Je ne suis juste pas douée pour faire en sorte qu'ils continuent longtemps, ces moments. Depuis que Maman est morte, c'est pire. Je me souviens même pas de la dernière fois qu'on a eu un moment comme ça. J'en peux plus, en fait. Je crois bien que tout ce qui arrive me rend dingue. Et je ne supporte pas de le faire payer à mon propre fils. Je ne peux même pas mettre ça sur le dos de la Louve. Parce qu'en réalité, c'est bien moi le problème. Oh, il a certainement ses tords, c'est sûr. Mais c'est moi qui les ai amené là, sur la table. Alors qu'il est à deux doigts d'éclater un autre meuble de l'appartement.

Plus le temps passe, plus il ressemble à son père. A Erik. Il ne l'a même pas connu. On est deux à ne pas avoir connu notre géniteur. ça me fait chier. ça me fout dans une colère pas possible. A chaque fois que j'y pense, j'ai envie d'aller bouffer des gens, histoire de vider le bordel qu'il y a dans mon crâne. Je suppose qu'il comprend ce que ça fait. La preuve, il a foutu un autre bordel pas possible dans une rue. « Tu crois que je m'en fous, de ce qu'il t'arrive ? C'est ça que tu crois ? » ça me donne envie de gerber. Ce n'est pas la première fois qu'il me reproche ce genre de chose. Et ce ne sera pas la dernière, c'est sûr. J'ai bien envie de le rassurer, mais je suis naze à ce genre d'exercice. Avant, c'était Maman qui prenait le relais et qui apaisait le truc. Avec un bon petit plat et son sourire à la con. ça passait, et on se réconciliait. C'est même elle qui nous faisait le pop-corn pendant qu'on faisait les gamins. Putain, ça me manque. Elle me manque. Et lui aussi, il me manque. « Tu crois que je me fous bien de ta petite vie, c'est ça ? Que tu habites sous mon toit parce que je ne peux pas te foutre dehors ? Que je te gueule dessus parce que j'en ai marre de voir ta gueule de petit con ? C'est ça ? » J'aimerais pourtant que ce soit si simple. Mais ça ne l'est pas.

On ne se comprend plus, Adsila et moi. Je crois qu'on manque de communication. Ou peut-être juste de bons moments. Je fais n'importe quoi, il fait n'importe quoi, et on n'arrive plus à s'en parler. ça fait trois ans qu'on erre dans le même appartement et qu'on ne se regarde plus. Je crois que Maman a laissé un vide pas possible quand elle est partie. Comme tous les autres avant elle. « Je sais que je ne suis pas la mère que tu voudrais que je sois ! Je sais que je ne suis pas parfaite, ok ? Je suis juste... » La voix qui se casse. Je déteste ça. L'épisode dramatique qui pointe le bout de son nez. J'ai envie de tout ravaler et de me barrer, comme d'habitude. Mais le regard d'Adsila est assez convainquant pour que je reste. Je crois qu'il a besoin de réponses. Même si je n'ai pas envie de les lui donner. « Merde, je suis juste une pauvre naze à ça. Quand ton père est parti, ça m'a rendue dingue. J'avais envie de casser les murs en permanence. Alors oui, c'est Mamie qui t'a élevé, et j'ai jamais su prendre la relève. Parce qu'à côté d'elle, tout ce que j'avais à t'offrir, c'était merdique. Elle pouvait te cuisiner un plat gastronomique alors que j'étais même pas capable d'être à l'heure pour le dîner. Je sais que c'est impardonnable, et je ne te demande pas de me pardonner, je ne te demande rien du tout. Si, d'être prudent. De faire attention à toi parce que tu es le seul qu'il me reste. Je gueule parce que c'est la seule manière que je connaisse pour te dire que je tiens à toi et que j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose, comme tous les autres. Ton grand-père, ton père, ta tante... même ta grand-mère est partie. Il ne reste plus que nous deux. Et même si je suis une mère de merde, il faut que tu saches que j'essaie de m'améliorer. Même si c'est pas facile. Même si tu n'as pas l'impression que je fasse grand chose. Maintenant calme-toi, sinon on va encore se retrouver avec les flics à la porte. »


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité

Identity Card
Tell Me More
Got It !

Bestial Anomaly | ft. Adisla Empty
Bestial Anomaly | ft. Adisla EmptyLun 25 Déc - 0:40
Bestial anomaly
create illusion, go to prison



La colère commence à m’envahir alors qu’elle malmène notre table, qu’elle hurle, comme toujours. J’ai envie de lui faire bouffer son assiette, lui prouver que, certes je suis son fils, mais que je reste un foutu mâle qui deviendra comme elle, un Alpha. Ouai, j’ai envie qu’elle puisse enfin m’offrir un peu de respect, mais c’est bien trop demander. Alors, comment souvent, je réponds avec une insolence sans nom. Je ne mâche pas mes mots, je laisse mon venin se déverser, lui exploser à la gueule. De l’amour à la haine il n’y a qu’un pas et ce pas, je l’ai depuis longtemps fait. Il suffit que je repense à mes soirées à l’attendre quand j’étais gosse, espérant qu’elle vienne me border comme une mère normale…Lorsque j’attendais que son attention se porte sur moi et non pas sur ces connards qu’elle fréquentait, qu’elle allait rejoindre en boite de nuit alors que je rêvais de passer une soirée ne compagnie de ma mère. Putain, j’en ai rêvé de ces instants, chérissant le peu qu’elle m’offrait. Ma grand-mère tentait souvent de me rassurer, de me dire qu’un jour, elle finirait par ouvrir son cœur et par me montrer à quel point je comptais à ses yeux. J’attends toujours ce moment, sauf qu’à présent, le temps est écoulé et je n’ai plus la patience de lui trouver des excuses. Il est fini le temps où je lui trouvais des qualités, des excuses face à son comportement exécrable. Ouai, c’est terminé cette époque, à présent, mon cœur est fatigué d’espérer, d’aimer une personne dont l’amour semble impossible à conquérir. Aujourd’hui, il n’y a plus que de la colère, que de la rancœur et de l’amertume. Mon regard peut le laisser voire, bien que la tristesse s’y lise également. Fardeau pour ses épaules, je me suis fait à cette idée.

« Ouai, c’est exactement ce que je crois. Tu t’en fou de ce qui peut m’arriver, mais pas de ce qui arrivera à ta petite existence ! » Criais-je cette fois, venant exploser ma main contre la table, celle-ci grinçant dangereusement face à la force que j’emploie à mettre dans ce geste. Je serre les dents, un grondement venant résonner dans mes cordes vocales, l’animal s’éveillant dangereusement en moi. Elle n’imagine même pas ce que j’éprouve en cet instant précis. A ses mots, je me lève brusquement faisant tomber ma chaise au passage, mes deux mains positionnées à présent sur la table. « Ouai, c’est ça. T’en as marre de ma petite gueule, tu penses qu’à la tienne, qu’à ce qu’il peut t’arriver à toi ! C’est pas de ma vie dont tu te préoccupes mais de la tienne, des répercutions que MA vie aurait sur LA TIENNE ! » C’est parti, je vais devoir combattre le loup en moi pour éviter une énième transformation, pour éviter l’affrontement bestial qui peut y avoir entre elle et moi. Elle aura beau tenter de se chercher des excuses, de dire quoi que ce soit, elle ne parviendra pas à changer l’image que j’ai d’elle. Il est bien trop tard pour ça, le temps a effacé l’amour fragile que je lui portais, bien que l’espérance d’attiser son affection reste encore et toujours ancrer. Elle me parle, elle essaye de se justifier. Oui, c’est une mère de merde, clairement, je ne vais même pas le nier. Ses paroles n’apaisent pas ma colère, n’apaise pas ma douleur. Je fini par la regarder froidement, méchamment. « Ouai, t’es une mère de merde ! Tu connais que la violence, que les hurlements, t’étais pas faite pour être mère, c’est une certitude. » Grognais-je froidement, ne la quittant pas des yeux.

« Je voulais pas de plats gastronomiques, je voulais pas de mami, j’avais besoin de TOI et seulement de TOI. Mais non, toi, tu préférais aller baiser tes connards, ne daignant pas rentrer avant que je sois déjà endormi. TOI, t’étais où quand j’attendais comme un con ma mère qui était en boite de nuit, ne me prêtant même pas un regard ? T’étais où quand je pleurais, quand je me faisais mal ? Putain, t’étais où lors des repas hein ? T’auras beau faire ce que tu veux, il est trop tard ! » Je sens ma gorge se serrer, me redressant légèrement, secouant la tête. « Tu pourras me frapper autant que tu veux, gueuler comme un putois, c’est terminé…ça fait longtemps que c’est terminé et tu le sais aussi bien que moi…T’es pas une mère, t’es simplement une génitrice qui s’est acharnée à me garder enfermer…Tu m’as pourri la vie, tu m’as jamais aimé tu voyais juste en moi un poids, un fardeau et je m’y suis fait…A vraie dire, je t’en veux même plus, j’ai même de la peine pour toi…l’amour, tu connais pas, mais je t’empêcherais de bousiller ce qu’il reste de moi ! »



Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Identity Card
Tell Me More
Got It !

Bestial Anomaly | ft. Adisla Empty
Bestial Anomaly | ft. Adisla Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Bestial Anomaly | ft. Adisla

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DEUS IN ABSENTIA ::  :: Old memorial :: Intimate documents-
Codage optimisé pour